Réunion du pôle des retraités au bureau de l’UNPRG à NOGENT

by Michel Fillaud

Objet : Réunion du Pôle des retraités du 16 avril 2018 au siège de l’UNPRG à NOGENT/MARNE.

Participants : – Michel SALINGUE et Marc VEYRAT (FGR-FP)

– Félix VIZIER (ANR)

– Maurice LAGENEBRE et Alain THEVENET (UNRP)

– Bernard RENAUD (FNOM)

– Claude MARCHAL (UNPRG)

En préambule Félix VEZIER, nous informe qu’il doit rencontrer Madame BOURGIGNON, à l’Assemblée nationale le 19 avril 2018.

La réunion a débuté par le bilan des deux réunions que nous avons eues au mois de février. La première, avec Mme KRYKWINSKI, chef de cabinet de M DUSSOPT, Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique. Elle n’a fait aucune remarque sur le mécontentement des retraités quant à l’augmentation de la CSG. Elle en a pris note.

Notre interlocutrice s’est surtout attachée à nous expliquer le déroulement de la réforme en cours.

Concernant l’action sociale, elle a semblé intéressée par la proposition qui lui a été faite concernant l’information des retraités.

Le second rendez-vous, était avec Mme LEBRET, chargée de mission auprès de M DELEVOYE, devant mettre en œuvre la réforme des retraites. Elle a semblé avoir de fortes préoccupations quant à l’impact de la réforme sur la situation actuelle. En ce qui concerne la fonction publique en particulier, la réflexion devrait conduire à limiter les impacts, de façon à ce que la marche ne soit pas trop importante. Il devrait également être tenu compte de la spécificité de certaines professions (en particulier policiers et gendarmes). Dans le même temps devrait être repensée la rémunération des fonctionnaires.

Les consultations devraient avoir lieu tout au long de cette année, et le vote au parlement l’année prochaine. Tout devrait être terminé à l’été 2019.

Pour le moment tout ce fait dans le plus grand flou, il n’y a pas de communication (comme dans toute les réformes faites ou en cours depuis 1 an).

Le Président de la République devait tenir un discours à ce sujet et à l’heure actuelle, il n’en est plus question.

Les élus de la majorité ont tous les mêmes éléments de langage, avec en particulier pour les retraités, que la perte de la CSG sera compensée par la suppression de la taxe d’habitation en fin d’année.

Néanmoins de moins en moins de retraités sont résignés, et en cas de nouvelles manifestations il est probable qu’ils seraient plus nombreux à descendre dans la rue.

Nous devons être vigilants sur de nombreux points, plus particulièrement en ce qui concerne la réforme des retraites par points ou part compte notionnel, mais aussi sur l’intention inavouée de faire disparaitre le versement d’une retraite (ou pension) remplacé par une allocation.

Nous devons également faire savoir, contrairement à ce qui est dit par les médias ou les politiques, que nous sommes une population qui participe. D’après une étude de l’INSEE l’activité des retraités dans les associations représente 1200000 heures temps plein.

Nous avons également parlé du problème des complémentaires santé. De plus en plus de retraités ne prennent pas de mutuelle.

Suite aux différentes actions et rencontres, le 1er Ministre a déclaré que 100000 retraités qui ont subi l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018, ne seraient plus concernés au 1er janvier 2019.

La Ministre de la Santé a évoqué, dans les pistes pour financer la dépendance, une deuxième journée de solidarité. Ceci a été repris par le Président de la République lors de ses interventions à la télévision

A l’issue de ces discussions Marc VEYRAT, nous a présenté succinctement le prélèvement à la source de l’impôt sur les revenus qui doit être appliqué au 1er janvier 2019. En fonction de la déclaration 2018, un taux par foyer fiscal sera calculé, et appliqué au 1er janvier à l’issue de la déclaration 2019 un nouveau taux sera appliqué en juin/juillet.

Un employé qui ne souhaite pas que son employeur ait connaissance de sa situation fiscale, pourra demander à l’administration de faire appliquer un taux neutre de retenue sur son salaire (la différence sera prélevée le même mois, directement sur son compte bancaire.

En ce qui concerne les revenus fonciers, l’administration prélèvera directement sur le compte bancaire de l’intéressé, soit mensuellement, soit trimestriellement.

D’après une étude qu’a fait réaliser le SENAT, le cout pour les entreprises représentera un milliard d’euros (la même étude réalisée par BERCY et un cabinet indépendant estime le montant entre 450 et 550 millions d’euros). Pour les personnels qui travaillent à l’étranger il faut compter 1000 euros de plus par employé.

Ensuite, chaque année, la charge pour les entreprises représentera entre 150 à 200 millions d’euros

L’obstination par les fonctionnaires de BERCY pour ce prélèvement à la source, est de faire fusionner l’impôt sur le revenu avec la CSG (15ème promesse du candidat Hollande avant son élection en 2012).

Il est également intéressant de savoir que le taux de rendement de l’impôt, actuellement, est de 98 %, alors que celui de la TVA est de 75%

Notre prochaine réunion devrait se tenir au siège de la FGR si possible les 19 ou 21 juin 2018

Claude MARCHAL,
Président de la commission sociale

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