18ème promotion “Maréchal des logis- chef Millon ” de l’école de Gendarmerie de Tulle
La 18ème promotion “Maréchal des logis- chef Millon ” (3ème compagnie) de l’école de Gendarmerie de Tulle a été baptisée le 17 mai dernier en présence des autorités militaires et civiles locales.La cérémonie était présidée par le Général Stéphane Ottavi, commandant la région de gendarmerie d’Alsace.La famille du Maréchal des logis- chef Alain Millon était représentée à cette cérémonie.Un spectacle offert par les parachutistes du 1er RCP de Pamiers – auquel a appartenu le parrain- a ouvert les cérémonies officielles sur la place d’arme de l’école devant les autorités et familles présentes.
A cette occasion, le président de l’Union nationale des personnels et retraités de la Gendarmerie (UNPRG) de Corrèze, Jean Even, a félicité les meilleurs élèves et offert la médaille d’honneur de l’UNPRG au major, Nicolas Jorand qui a reçu un abonnement d’un an au magazine L’Essor de la part du directeur du journal et de l’UNPRG tout comme le président de la promotion, Thibault Thomas. Il a offert des abonnements numériques aux 8 suivants dans le classement.
Le parrain a été tué dans un accident de la circulation
Le gendarme Alain Millon est né le 31 juillet 1948 à Vierzon dans le Cher.Il a fréquenté l’école primaire de garçons à Vierzon de 1954 à 1960, puis celle de Laifour (08) de 1960 à 1961 et enfin de 1961 à 1962 à Pessac (33).Bon élève, de bonne conduite, travailleur et sérieux, il obtient de bons résultats et le certificat d’études primaires ainsi que le C.A.P. de charcutier.Dès sa sortie de l’école et jusqu’à son incorporation le 1er juillet 1968 il exerce différentes professions : apprenti-charcutier, garde-barrière, redresseur puis cariste. Consciencieux, travailleur, sa conduite n’appelle aucune observation de ses employeurs.Il est donc incorporé le 1er juillet 1968 au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau. Après avoir obtenu son brevet de parachutiste, il est libéré le 1er novembre 1969 avec le grade de caporal-chef et obtient le certificat de bonne conduite. Il se retire dans ses foyers à Laifour dans les Ardennes.Le 28 mars 1970, il épouse Chantal et de cette union naissent trois enfants.Admis dans la gendarmerie le 19 avril 1971, il effectue son stage à l’école du fort de Charenton du 1er juin au 16 décembre 1971 se classant 79ème/127. A l’issue il est affecté à l’escadron 6/11 de La Réole. Attiré par la gendarmerie départementale, il rejoint le 16 décembre 1976 la brigade de Saint-Emilion puis celle de Sainte-Foy-la-Grande le 16 avril 1982.Le gendarme Million s’acquittait avec beaucoup de sérieux de toutes les missions qui lui étaient confiées. Doté de bonnes connaissances professionnelles, il s’intéressait plus particulièrement à la police judiciaire ce qui lui avait valu les félicitations écrites du chef de corps le 9 juin 1983 ayant participé activement à une enquête difficile dans le milieu des gens du voyage.Bon camarade, franc, droit et loyal, il a su s’entourer de nombreux amis, tant au sein de l’Arme que parmi la population.Le gendarme Million était titulaire de la médaille d’argent de la défense nationale.
A la date de son décès le 22 juin 1991 dans un accident de la circulation, il totalisait 21 ans 5 mois et 4 jours de service.
Une majorité en départementale
La promotion 18/17 est repartie de telle sorte :
64 en Gendarmerie départementale
39 garçons en Gendarmerie mobile
4 filles en Gendarmerie mobile
5 garçons à la Garde
2 filles à la Garde
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