Journée les clés du contact dans le GGD avec DDGN UD02
Le 27 juin 2018, une journée «les clés du contact» a été organisée à Samoussy (02) par le groupement de gendarmerie départementale de l’Aisne à Laon commandé par le lieutenant-colonel Jean-Charles METRAS.
Ce séminaire s’adressait aux commandants des compagnies et de l’escadron départemental de la sécurité routière, des brigades autonomes, des communautés de brigades, à leurs adjoints et aux gradés d’encadrement des unités du département soit une centaine de personnels.
Dans le cadre de la mise en place de la police de sécurité du quotidien, le directeur général de la gendarmerie nationale a fait une priorité du contact avec la population en général et c’est avec beaucoup d’humilité que la gendarmerie se doit de parfaire ce volet qui s’est détérioré au fil du temps avec l’ensemble de ses interlocuteurs dont font partie les retraités et veuves de l’arme.
Le but de la journée «les clés du contact» était donc de faire le bilan avec les différentes catégories de correspondants des unités territoriales et spécialisées du département de ce qui existe, de ce qui fonctionne, de ce qu’il serait souhaitable d’atteindre en instaurant de nouveaux échanges et des manières de faire différentes pour évoluer dans ce domaine si important pour les uns comme pour les autres.
Parmi les différents intervenants de la journée, réservistes citoyens, secrétaire général de la chambre d’agriculture, agriculteurs, présidents du syndicat des betteraviers, de la fédération de chasse, directeur du site LVMH de Vervins, représentant des buralistes axonais, maires de communes (St-Clément, Sissonne, Nogentel, Ressons le long, Bohain en Vermandois), sous-préfet de Château-Thierry, ainsi que des personnels de diverses unités et services du groupement de gendarmerie départementale de l’Aisne, tels que l’officier responsable des réservistes, l’officier chargé de la police judiciaire et du renseignement, de la cellule renseignement, de la brigade de contact de Sains Richaumont, du commandant de la communauté de brigades de Braine, d’un représentant du service départemental du renseignement territorial où servent des militaires de la gendarmerie, il y avait aussi les représentants des associations des retraités de la gendarmerie du département dont le président de l’UNPRG-UD 02.
Après la présentation de la journée et l’ouverture des rencontres par le commandant du groupement, les débats ont été lancés par les partenaires naturels de la gendarmerie dont les associations de retraités de l’arme font partie. Le modérateur de cette table ronde était le chef d’escadron Lætitia DELGADO, commandant le compagnie de gendarmerie départementale de Soissons.
C’est le président de l’UNPRG UD 02 qui a ouvert les débats avec l’auditoire sur la vision actuelle du contact des retraités avec les gendarmes, en disant ce qui fonctionne bien, les attentes dans ce domaine avec les objectifs à atteindre, en concluant sur l’inconcevable aujourd’hui pour les retraités de la gendarmerie et pour l’ensemble de ses adhérents de ne pas être plus proches et plus au contact des personnels d’active.
Tout au long de la journée, sur la thématique de fond du «contact» les débats ont tourné autour du monde rural, de l’entreprise, des élus, des services de l’état, et bien entendu sur le renseignement, son pilotage, etc…
Il a également été évoqué les bonnes pratiques en matière d’échanges mais aussi les expériences plus ou moins heureuses vécues par les intervenants.
C’est le directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Richard LIZUREY qui est venu clôturer les débats aux côtés de monsieur Nicolas BASSELIER préfet et de madame Aude BONNO-VANDORME, députée de la 1ère circonscription et rapporteur du budget de la gendarmerie.
Dans son allocution, le directeur, qui venait dans l’Aisne pour la première fois, estime que la notion de contact doit devenir la priorité absolue et qu’il faut le réintégrer dans l’ADN des gendarmes. Cette mission doit passer avant tout, sans qu’il soit question de travailler plus mais en travaillant mieux. Le général entend faire passer la gendarmerie d’une logique d’équité à une logique d’utilité. Il a demandé aux personnels présents de prendre des initiatives sans avoir peur d’agir, en leur indiquant que ce sont eux qui ont les clés. Ils ont le devoir de faire des expérimentations et la hiérarchie a le devoir de les soutenir.
Le directeur a demandé à ce que les élus locaux soient informés de leur action, en précisant qu’il est normal qu’un service public rende des comptes, sans que ce soit pour autant un scandale. Il a abordé le maillage territorial qui peut être revu sans pour autant supprimer d’unités. Il a promis aux personnels qu’il reviendrait dans l’Aisne pour discuter de tous ces sujets en allant au contact de ses gendarmes.
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