20ème promotion de l’école des sous-officiers de la Gendarmerie de Tulle

La 20ème promotion de l’école des sous-officiers de la Gendarmerie de Tulle a été baptisée le jeudi 26 juillet après 9 mois de formation.
Cette sortie était présidée par le général de Corps d’Armée Thibault Morterol commandant des écoles Gendarmerie, accompagné du général de division François Bonavita commandant la région de gendarmerie du Limousin.

Le major de la promotion le gendarme MAKOWSKI Thomas, s’est vu remettre de la part du président Jean Even la plaquette d’honneur de l’UNPRG et les neuf premiers et le président TOUIL WAHIB Rémi ont reçu des abonnements à “L’Essor de la Gendarmerie Nationale” de la part du journal et de l’UNPRG. Les 128 nouveaux gendarmes ont reçu leur affectation au niveau national.

Classement : Major MAKOWSKI Thomas , 2ème LEPETIT Léo, 3ème JULLIAT Kevin , 4ème HARDY Mégane , 5ème BLANC Julien , 6ème
POMMERET Xavier , 7
ème BUCHYE-FAU Christophe , 8ème THEBAULT Lucas , 9ème REYNAUD Marion

Composition de cette promotion : La compagnie était composée de 128 élèves, décomposée comme suit :  24 personnels féminins et 104 masculins.

Recrutement des élèves : Recrutement civil : 40 EG ; Recrutement armée de l’air : 1 EG ; Recrutement armée de terre : 9 EG ; Recrutement marine : 2 EG ; Gendarmerie (GAV + réserve) : 76 EG ;

Niveau des études : Bacheliers : 128 EG ; Diplômés (à partir de bac+2) : 45 EG ;

Affectations : 80 GD / 38 GM / 10 GR

La devise de l’école de gendarmerie de Tulle est affichée sur l’un des murs de la place d’arme. « S’ENGAGER ET S’INSTRUIRE POUR PROTEGER ET SERVIR »

Biographie du Parain :

René Jules Bernard RAVOYARD

Né d’Amand-Louis RAVOYARD et de Marie-Georgette Tonnot le 29 août 1907 à Vaudrey dans le Jura, René Jules Ravoyard grandit à la ferme familiale de la rue de Geai.

Il effectue son service national au 18è régiment du Génie de Nancy en 1927 où il devient sapeur-télégraphiste de 2è classe.

Attiré par le métier des armes, il s’engage par la suite à la 4è légion de garde républicaine mobile et y effectue sa formation en tant qu’élève-garde au centre d’instruction de Belfort en 1931. Il termine sa formation le 1er février 1932 et se marie avec Paule Henriette Petitjean le 24 mai 1932. Ils auront deux enfants : Bernard né en 1933 et Pierre né en 1935.

Nommé garde au peloton à pied 390 de Courbevoie le 9 avril 1936, il intègre par la suite la 8è légion de garde républicaine mobile en tant que garde à l’état-major de Besançon le 6 juillet 1938.

Lorsque la guerre éclate, il participe à la campagne de l’intérieur du 2 septembre 1939 au 9 mai 1940 puis est stationné dans la zone des armées au front, du 10 mai au 25 juin 1940. Le lendemain, prêt à partir au combat à tout moment il est sur le pied de guerre.

Finalement détaché à l’école de la garde de Guéret le 1er novembre 1943, il s’engage cependant dans la Résistance au sein des Forces Françaises de l’Intérieur de la Creuse du 6 juin au 18 juillet 1944.

Suite à la bataille de Lavilatte, il est finalement fait prisonnier le 19 juillet 1944.

Il sera ensuite déporté de camps de concentration en camps de concentration, d’abord interné à la Tour Zizim de Bourganeuf puis au camp de de Natzweiler-Struthof le 30 août 1944. Il sera ensuite expédié au camp de Dachau le 5 septembre 1944 puis au camp de travail d’Haslach le 16 septembre 1944 et pour finir au camp de Vaihingen le 15 février 1945.

Libéré du camp par le corps-franc Pommiès le 7 avril 1945, il meurt des suites de sa déportation à la maison Coutrier de Vaudrey le 11 juin 1945. Il sera inhumé au cimetière de Vaudrey le 14 juin 1945.

Jean EVEN

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