Conférences sur les chevaux au cours de la « GRANDE GUERRE » Par le Major honoraire Jean Claude Chataignère UD 35

Jean-Claude Chataignère, fils de poilu de la classe 1915, retraité du régiment de cavalerie de la Garde Républicaine s’est proposé bénévolement dans un parcours mémoriel à l’occasion du centenaire de la » Grande Guerre ».Il a mis en valeur un patrimoine national à l’échelle du pays des années 1914-1918 : «  Les chevaux ».

Ses conférences sont intitulées : « La vie des chevaux dans la Grande Guerre ». Une mémoire commençait à s’effondrer, de ce fait, il a rassemblé sur la thématique ci-dessus ce qui restait car ensuite il sera trop tard.

Son projet d’une originalité pertinente, à déclinaison pédagogique a été accessible à tout public et la porte d’entrée du centenaire de la guerre 1914-1918.

En diffusant une partie de l’histoire de la « grande guerre », il a voulu rappeler des souvenirs pour comprendre et faire découvrir.

Une initiative (sabre au clair) qui a commémoré le sacrifice de nos chevaux-soldats qui a abouti à un évènement mémoriel majeur à partir du déclenchement du centenaire de la « grande guerre ».

Un programme raisonné devenu une fresque équine allant de l’enfer d’août 1914 au 14 juillet 1919 jour de la célébration de la victoire des alliés sur les Champs Elysées : symbole des chevaux réquisitionnés, capturés et importés ayant participé à ce premier conflit mondial.

Un module à base d’illustrations d’archives, de documentaires et de photographies appuyés de textes précis concernant le cheval, l’hippologie et l’équitation qui a fait remonter un bond en arrière dans le temps, perpétuant la tradition équestre avec ses us et coutumes ainsi que la souffrance de ces chevaux « soldats ».

Evoquer les chevaux dans la « gande guerre » a rappelé la Marne, Verdun, lieux de manœuvres des fantassins, des mouvements d’artillerie, de charges de cavalerie.

Une conférence itinérante partie de sa ville natale avec un auditoire de 180 personnes qui s’est poursuivie dans les départements 35 – 14 – 56 – 50 et 55, comme à l’auditorium de Caen présentée le jour du centième anniversaire de la première bataille de la Marne, le 19 mai 2015 au Centre Mondial de la Paix à Verdun. (Organisation : Conseil départemental de la Meuse : mission-histoire. Verdun une grande parenthèse de cette aventure, une consécration. La chargée de mission animations du département de la Meuse a transmis le 25 mai 2015 à monsieur Jean-Claude Chataignère :

« Nous sommes ravis de vous avoir accueilli pour cette conférence de qualité qui a par ailleurs rencontré un franc succès, encore félicitations ».

Dans la mémoire de la « grande guerre », la vie des chevaux a été fédératrice et consensuelle. Une démarche pluridisciplinaire qui s’articulait sur l’histoire et la mémoire témoignant les réalités de la guerre, la brutalité envers les chevaux.

La presse locale, Internet, les revues d’associations patriotiques allant jusqu‘à l’échelon national s’en sont fait largement l’écho, à savoir :

– Le Ruban Bleu, journal ANMONM d’Ille et Vilaine n° de 2014 et 2015.

– L’Essor : le premier journal indépendant de la gendarmerie y a consacré deux pages avec des photographies dans son numéro d’août 2015.

– Ouest-France dans son hors- série de novembre 2015 sur la « grande guerre » dans l’ouest a consacré 4 pages à la vie des chevaux dans la guerre 1914/1918 présentée par Jean-Claude Chataignère.

Ces conférences ont réhabilité l’honneur des chevaux-soldats de 1914-1918. Sans oublier la gendarmerie à cheval et la Garde Républicaine qui ont participé activement à la Grande Guerre.

Sous-Officier supérieur retraité de la gendarmerie nationale, le Major-Honoraire Jean Claude Chataignère a largement apporté sa pierre à l’édifice mémoriel du centenaire de la « grande guerre ».

Son projet a été labellisé au niveau départemental par l’Union Nationale des Combattants d’Ille-et-Vilaine. Il a eu l’encouragement de l’ONAC 35 .

De la part d’autorités civiles élues à l’échelon national (députés), militaires du département 35, il a obtenu des éloges écrits pour la qualité de ses conférences et le succès rencontré.

Passeur et porteur de mémoire d’équidés, ses conférences ont déplacé et touché un large public : Des Officiers, Sous-Officiers et hommes du rang de la Gendarmerie nationale. 2015, courrier du général commandant régional de Gendarmerie de la zone Ouest de défense précisant mon engagement sur cette thématique. Courrier de la DMD d’Ille-et-Vilaine, de l’ONAC/35. Des officiers d’active de l’Armée, Officier de Haras, vétérinaire équin, à Verdun étaient présents monsieur et madame le président de la ligne Maginot pour ne citer que ceux-ci ainsi que des présidents d’associations patriotiques (UNPRG-UNC- Sous-Officiers retraités). Le commandant de compagnie de Gendarmerie de Verdun.

L’indescriptible vie des chevaux pendant la guerre 1914/1918 a été un récit poignant riche en explications qui a mobilisé l’intérêt de mon auditoire le faisant découvrir des situations d’il y a un siècle.

Ces conférences, souvent préparées et organisées par des associations patriotiques ont fait vivre des émotions. Elles réunissaient des passionnés et des nostalgiques.

Ont bénéficié de cet exposé :

– Les élèves d’un lycée professionnel agricole avec école d’équitation et de maréchalerie dont leur année scolaire 2014/2015 comportait dans leur programme d’histoire : la « grande guerre ». La presse a titré son article : Les chevaux dans la « grande guerre », un évènement pédagogique. Ces élèves ayant le pied à l’étrier ont suivi avec attention un diaporama bien sellé composé d’une iconographie de chevaux au cœur de la guerre. Mon souhait a été de leur permettre de jouer leur rôle dans les commémorations à venir.

Le 26 novembre 2015, les écoles de Dinard ont réunis 130 élèves en matinée pour cette conférence.

– Des résidents d’Ehpad, maison d’hébergement de personnes retraitées, médiathèques.

Jamais cette guerre n’aura connu un tel regain d’intérêt ou le sort du cheval et de l’homme était intimement lié.

Ayant toujours le pied à l’étrier, la bonne allure a été adoptée pour poursuivre ma mission jusqu’à la fin du centenaire.

Des conférences ont été données dans les villes de Saint-Malo à l’auditorium de CHATEUBRIAND, et se sont poursuivies à Dol de Bretagne, la Bazouge Du Désert et Guichen le 15 novembre 2018 date de ma dernière conférence.

sa passion des chevaux ne se dément pas. Il a toujours pensé qu’il y a avait un devoir de mémoire pour les honorer.

Fidèle à la cause du centenaire, il a i rapporté dans ses conférences :

– Une porte de l’histoire de France du premier conflit mondial de la guerre 1914-1918. Un des volets le moins connu de la Première Guerre Mondiale.

– Que les chevaux de la Grande Guerre  ont été les oubliés des champs de bataille.

– Qu’ils ont été un outil militaire.

– Qu’ils ont été notre histoire.

– Qu’ils nous ont aidés à nous libérer de l’envahisseur.

– Un espace du début du XXème siècle où se sont côtoyés et ont cohabités poilus et chevaux. Ils sont morts sous le drapeau tricolore comme des milliers de poilus. Ces chevaux une diversité de la mémoire.

Suite à un travail de recherches avant et pendant les années du centenaire, Il a toujours été attelé à la tâche en pensant avoir été un porte- étendard des corps de cavalerie de la Grande Guerre.

Ayant un esprit pro-chevalin, où il est passé, il a occupé l’espace médiatique et numérique. Il a été cité en individuel dans son parcours mémoriel, des articles de la presse le démontre. Il a i essayé de montrer un lien fascinant qui unit depuis la nuit des temps l’homme et le cheval.

Des exposés remarqués ou le public a fait des découvertes captivantes sur l’emploi des chevaux car sur le front fourmillaient de chevaux tirant des canons, transportant vivres, matériels et munitions.

– Parler « CHEVAL » çà rassemble !

Ces conférences :

– ont fait l’objet de nombreuses questions souvent suivies du verre de l’amitié autour duquel il fut beaucoup échangé. Des anecdotes, un exemple : Un général retraité de l’armée s’est déplacé de Rouen à Dinard pour connaître plus amplement la vie des chevaux dans la Grande Guerre.

De 2014 à 2018 c’est 42 conférences réalisées pour un auditoire de 3.235 personnes.

A la retraite, il a pu continuer à apporter sa contribution sur des moments forts de notre histoire pour ne pas oublier. (Dans les jours du centenaire de l’armistice 1918, en Ehpad et dans nos écoles à Louvigné, à la Bazouge du Désert, j’ai présenté la vie des poilus dans les tranchées).

Retraité de la gendarmerie nationale patriote toujours soucieux de porter haut et fort auprès du grand public l’image d’une belle et grande institution dont il a porté l’uniforme tant en France qu’à l’étranger et plus particulièrement au Gabon de 1973 à 1980 en Gendarmerie Nationale Gabonaise, au titre de la coopération.

Toujours présent et assidu aux cérémonies commémoratives, il essaie d’être à l’aise aussi bien avec les autorités civiles et militaires. Tout au long du centenaire avec la municipalité de sa ville en tant que président de l’U.N.C. il a apporté sa contribution afin de calquer des actions spécifiques dans les cérémonies commémoratives du centenaire ou dans des réunions de présidents UNC remportant de vifs succès.

CHATAIGNERE Jean-Claude
Président UNC LOUVIGNE-DU-DESERT.
Vice-Président UNPRG – UD Ille Et Vilaine

 

 


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