MANIFESTER NE VEUT PAS DIRE SOMBRER DANS LA DELINQUANCE
Samedi 5 janvier 2019, 3.500 gilets jaunes ont manifesté à Paris. La mobilisation était en hausse par rapport aux dernières semaines.
Sous les Gilets jaunes, il y a de tout, des femmes, des hommes, de tout âge, toute taille, toutes origines qui pensent que finalement, le mouvement populaire n’est pas terminé. Ils sont partis pour remettre ça tous les samedis de 2019.
Malheureusement, comme s’il s’agissait d’une mauvaise habitude, il y a aussi des casseurs lesquels s’en sont, à nouveau, pris aux forces de l’ordre.
L’Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie dénonce ces comportements depuis le début.
Manifester est un droit légitime. En revanche nous ne pouvons supporter que ces casseurs en profitent pour agresser nos camarades gendarmes. C’est intolérable. Il faut poursuivre ces voyous, les interpeller et les présenter à la justice afin qu’ils soient sévèrement condamnés.
Samedi matin, la manifestation s’est déroulée dans le calme dans une ambiance plutôt sympathique et bon enfant.
C’est vers le milieu d’après-midi que l’ambiance a dégénéré. Les regards effarés des passants et des touristes en disent long. Les institutions Républicaines sont attaquées ; certains appellent à l’insurrection et à marcher sur l’Élysée.
Quelques projectiles lancés sur les forces de l’ordre entraînent une riposte et le tir de grenades lacrymogènes. Des affrontements de plus en plus violents éclatent.
Aujourd’hui, sur tous les médias, nous pouvons revoir en boucle les images d’une foule qui affronte plusieurs gendarmes mobiles. La scène se déroule sur une passerelle.
Au milieu de la foule un homme frappe, avec pieds et poings, les gendarmes même lorsqu’ils sont tombés par terre dans la manœuvre de repli.
Certains y voient un champion de boxe. Pour ce qui nous concerne, nous y voyons un délinquant animé d’une haine farouche des institutions. Un triste individu, sans foi, ni Loi. Il doit être interpellé rapidement pour l’empêcher de nuire à nouveau. Nous attendons de connaitre la décision des tribunaux face à des agissements aussi inadmissibles.
L’union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie soutient totalement les forces de l’ordre et plus particulièrement les gendarmes mobiles et départementaux engagés depuis des mois dans la gestion de l’ordre public.
Nous espérons que la raison finira par l’emporter. Nous espérons que nos camarades auront le courage et la force pour tenir et faire face avec le discernement dont ils ont su faire preuve jusqu’à présent.
Force doit rester à la Loi et à l’ordre républicain.
Henri Martinez, président national
Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie Nationale.
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