COMMUNIQUE DE PRESSE : Dérapage de l’intersyndicale de la police nationale.

L’Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie compatit à la souffrance des policiers. Dans les circonstances difficiles que nous connaissons actuellement, il est vrai que les conditions de travail sont dégradées, le moral des personnels est au plus bas, tant dans les rangs de la police que dans ceux de la gendarmerie nationales.

Il ne semble pas pour autant que cette misère puisse s’en trouver diminuer dans le comportement des syndicats policiers qui n’ont cesse de harceler la gendarmerie, comme des guêpes.

Cette misère dénoncée par ces mêmes syndicats dans leurs discours d’un autre temps et leurs conceptions faibles, sans doute trop intéressés à la cogestion de la police nationale, ne va pas trouver de solutions dans les injures prononcées sous couvert de la liberté d’expression syndicale.

Nous espérons que le DGPN comme il l’a fait pour un officier de gendarmerie, va twitter pour appeler ses syndicats à la fin des commentaires insultants.

Quand l’intersyndicale avance que les policiers travaillent plus individuellement que les gendarmes, nous les ramenons au rapport de l’inspection générale des finances de Février 2019, qui dénonce que 50% des gardiens de la paix ont une durée de travail théorique de moins de 35 heures par semaine et que leur moyenne annuelle se situe entre 1542 et 1568 heures par an, que les policiers de nuit travaillent entre 1417 et 1478 heures par an, alors que les gendarmes ont une moyenne de 8H10 de travail journalier et 1706 heures à l’année. Cherchez l’escroquerie intellectuelle.

La Police et la Gendarmerie nationales offrent régulièrement et cela depuis 2011 un dispositif de passerelle statutaire permettant le détachement de gardien de la paix dans le grade de gendarme et inversement.

Puisque le statut militaire est si intéressant, C’est bien volontiers que nous proposons aux policiers de faire la bascule et d’intégrer la gendarmerie nationale. Nous ne sommes pas sectaires. Ils bénéficieront ainsi des avantages du statut militaire mais aussi évidemment de ses sujétions.

Jacky LEFORT
Vice-président Commission Communication

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