L’UNPRG et l’Essor : UNE PAGE SE TOURNE
La convention liant l’UNPRG et notre journal d’expression l’Essor de la Gendarmerie Nationale est sur le point de prendre fin. Une page se tourne. Comment en est-on arrivé à cette situation ? En voici la réponse.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1946, Jean Cousteix transforma son journal « La Voix de la Gendarmerie et de la garde » créé en 1936 en « l’Essor de la Gendarmerie ». Il milita pour l’autonomie de la Gendarmerie, une reconnaissance de ses personnels et une revalorisation des rémunérations et des conditions de travail. Jusqu’en 2012, l’Essor et l’UNPRG continuèrent en commun à mener ces combats.
En Février 2019, le directeur de la publication fait valoir que confronté à une baisse du volume des abonnés et à un manque de retour sur investissement dans les éditions régionales, il était contraint de réduire la pagination du journal et que par ailleurs, il l’avait mis en vente.
Pour aider le journal, j’ai accepté la suppression de quatre pages consacrées à la vie corporative au grand dam de nombreux présidents qui ne voient pas l’activité de leurs UD exposée comme ils le souhaiteraient.
Depuis 2012, l’UNPRG n’a jamais été associée à la politique rédactionnelle du magazine et dès son rachat par le propriétaire actuel, l’édito du président a été relégué dans les pages corporatives et notre sentiment est que nous ne lui serions utiles uniquement à procurer au journal des abonnés.
Le 14 Novembre 2018, accompagné de Jacky LEFORT, nous avons rencontré Monsieur DUMAIT pour le renouvellement de la convention, l’informer du mécontentement des présidents d’UD sur la suppression des quatre pages de la vie corporative mais aussi sur des articles parus tant sur le journal que sur le site internet de l’ESSOR, non conformes aux valeurs défendues par l’association. Dès le début de l’entretien, Monsieur Dumait a adopté une attitude condescendante vis-à-vis de nous, nous expliquant qu’il était libre de publier ce qu’il voulait, qu’il n’avait pas de compte à nous rendre et qu’il n’admettait aucune de nos remarques. L’UNPRG ne lui rapporte rien… hormis son lot « d’emmerdement ». La convention en cours ne l’intéresse pas. Il n’en voit pas l’utilité.
Face à cette situation délétère, j’ai dénoncé la reconduction du contrat pour une période de trois ans et, avec l’aval du conseil d’administration, j’ai proposé au directeur du journal une prolongation d’une année dans l’attente de connaître le futur repreneur. Après l’avoir accepté, le 22 Janvier 2019, il s’est rétracté, exigeant une reconduction pour trois années. J’ai refusé car les décisions du conseil d’administration national m’obligent.
L’UNPRG ne peut continuer à subir l’indifférence du directeur de la publication. Malgré toutes les tentatives de conciliation, aucune perspective d’accord acceptable n’est proposée. Nos 73 années de partenariat risquent de prendre fin le 10 Juin 2019.
En attendant, je fais confiance à la créativité de tous pour surmonter cette difficulté.
Henri MARTINEZ
Président National
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