Souvenons-nous du Capitaine de gendarmerie Maurice Lavenant né à Brest (Finistère) le 21 juillet 1909 UD 29
Commandant de la gendarmerie de Dignes (Basses-Alpes en 1940)
Pseudonymes dans la résistance (Dédé ou Madame dédé)
Chevalier de l’ordre de la légion d’honneur et Croix de guerre -1939-1945- avec palmes pour services de guerre exceptionnels
Médaillé de la résistance française à titre posthume
Médaillé de la déportation et de l’internement pour faits de résistance
« Mort pour la France »
Entré au service de la résistance en juillet 1943, le capitaine Lavenant, se distingue début 1944 en favorisant la fuite de plusieurs résistants de l’ ORA (organisation de résistance de l’ Armée) et de l’AS (Armée secrète). Il prend le maquis le 7 juin 1944 et gagne Thoard (Alpes de Haute-Provence) où il se retrouve avec quasiment tous les gendarmes du département ainsi que d’autres venus du Var.
Il est arrêté à Digne dans la nuit du 2 au 3 juillet 1944.
Transféré à Marseille le 9 juillet 1944, il est emprisonné aux Grandes Beaumettes. Condamné à mort le 13 août 1944, il se retrouve dans un convoi que les allemands font partir de Marseille à destination de l’ Allemagne. Remis à la Gestapo de Montélimar le 21 août 1944, il est exécuté au quartier des Meyères le 22 août 1944.
Le corps du capitaine Lavenant est découvert le 2 septembre 1944 dans un charnier à Ancône -26-. Il sera provisoirement inhumé à Montélimar. Identifié de façon formelle à partir des éléments fournis par la famille, il est inhumé dans le caveau familial au quartier de St Pierre-Quilbignon à Brest
Je vous invite à lire la brochure dédiée aux gendarmes morts pour la France dans le département de la Drôme réalisé par l’ UNPRG 26. Contacté par Jean-Pierre Rosec UD26 , nous avions retrouvé la petite fille du capitaine Lavenant qui a ainsi pu fournir des photos et documents pour la rédaction de ce livret riche d’informations qui met en exergue l’engagement de gendarmes durant l’occupation.
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