Après 36 années de service , le Major Stéphane Bounaudet, commandant la brigade autonome de Lesneven (Finistère) , tire sa révérence au son de la bombarde et de la cornemuse ! UD 29
Le Major Stéphane Bounaudet avait convié à son départ les représentants de l’ UNPRG dont il a intégré l’association il y a quelques semaines. Durant son commandement il a maintenu de solides liens avec les retraités de l’ Arme. Il se retire sur notre secteur de Brest sur la commune de Locmaria Plouzané.
Entré à la Marine nationale en janvier 1983, Stéphane Bounaudet rejoint la gendarmerie en 1990, à l’école de sous-officiers de Chatellerault, où il termine brillamment troisième sur une promotion de 105. Il part à Viry-Châtillon, sur la brigade fluviale, où il est également plongeur. En 1993, il continue son parcours à Conflans-Sainte-Honorine, où il réalise de nombreuses plongées complexes. En 1995, il intègre la brigade territoriale de Conflans et exerce comme officier de police judiciaire résolvant de nombreuses affaires et recevant , à plusieurs reprises, les félicitations de ses supérieurs. Entre 1998 et 1999, il repart en opération extérieure et se rend notamment en Bosnie-Herzégovine.
L’épopée bretonne de Stéphane Bounaudet commence en 2000, où il arrive à Crozon dans le Finistère puis retour au Kosovo en opération extérieure passant ensuite par la brigade de Saint-Renan. Nommé adjudant, il prend le commandement de la brigade du Conquet. « La délinquance avait baissé de 15 % », ajoute le commandant Roret commandant la Compagnie de Landerneau . En 2010, nommé adjudant-chef, il retourne au Kosovo l’année suivante ; en 2014, il se voit décerner la médaille militaire et est promu Major à la brigade de Lesneven.
« C’est plus la limite d’âge que l’exigence du métier qui pousse le Major Bounaudet à partir », précise encore le commandant de compagnie . Le Major Bounaudet n’est pas resté insensible à la Bretagne et à l’accueil des Bretons. « Je suis né à La Rochelle, mon père est vendéen et ma mère, lorraine. Ce qui m’a marqué ici, c’est le côté tradition. J’ai été bluffé par le côté France profonde, dans le bon sens du terme. Des gens attachés aux traditions, comme avec le pardon du Folgoët. Des gens humains, secrets, mais tellement chaleureux. Je me suis tout de suite plu ici ».
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