ENGAGEMENT DES FORCES SECURITE-DEFENSE

A l’invitation du président d’UNEOPOLE, le général de corps aérien (2S) Jean-François FURET-COSTE qui est aussi président de la mutuelle militaire UNEO, je me suis rendu au conseil économique et environnemental ou se tenait un colloque en partenariat avec la fondation JONXIO sur le thème : ENGAGEMENT DES FORCES SECURITE-DEFENSE ; Quelles conséquences pour les familles face à la mort ?

Après un film témoignage très émouvant, les débats d’un très haut niveau ont été lancés.

Le général de corps d’armée Armando DE OLIVEIRA, directeur des personnels qui représentait le directeur de la  gendarmerie a mentionné lors de son intervention que depuis 2005, 165 militaires de la gendarmerie avaient été tués en service ce qui faisait une moyenne de 11 gendarmes morts en service par an. Ce risque est partagé avec les camarades policiers mais aussi avec nos camarades militaires lors de la prévôté ou des OPEX entre autres. Il a précisé que les agressions des forces de sécurité étaient en augmentation mais que le plus préoccupant était l’outre-mer qui multiplie ce chiffre d’agressions physiques par 5.

Tous les jours, toutes les heures, les gendarmes enregistrent un refus d’obtempéré !

Comme le directeur de la Police qui intervenait en même temps que lui, le général DE OLIVEIRA a expliqué la sensibilité du processus du deuil des familles sans oublié d’appréhender le problème des suicides.

Ces rencontres SECURITE DEFENSE ont été une réussite et ont permis d’entendre des spécialistes du monde militaire et des autorités civiles, allant du gouverneur militaire, de la directrice de l’ONAC, en passant par le directeur d’ORPHEOPOLIS ou le président de l’ADO ainsi que le directeur du personnel des armées qui représentait la ministre des armées.

La situation d’une veuve est difficile, la solitude, le traumatisme partagé avec les enfants, la famille, nécessite un bon environnement que se soit institutionnel ou familiale. Le monde mutualiste est très présent dans l’accompagnement des veuves. La Caisse Nationale du Gendarme a des aides spécifiques comme UNEO qui investit des dizaines de millions dans le social dont une partie importante pour nos veuves et nos orphelins. C’est dans ces moments difficiles que l’esprit de corps est fondamental. Nous, à l’UNPRG on peut être fier de l’attention portée à nos veuves que nous accompagnons.

Notre institution est une grande famille et je n’oublierais pas le témoignage émouvant de ma sœur d’arme de Narbonne qui a perdu son mari gendarme aussi, à l’âge de 30 ans avec 2 enfants en bas âge.