Maintien de l’ordre UD 56
La France est une démocratie, le droit de manifester dans l’espace public est une liberté garantie par la loi, tout n’est cependant pas permis. Aujourd’hui les manifestants pacifiques, ont cédé la place aux groupuscules anarchistes et violents souvent clairement identifiés. Le maintien de l’ordre moderne au contact des manifestants n’est pas chose facile, face à des invectives et aux projectiles de toute nature, cela pendant des heures. Si la doctrine française du maintien de l’ordre est montrer la force pour ne pas avoir à l’exercer, parfois la force s’impose en dernier recours dans ces manifestations violentes, de plus en plus fréquentes, autorisées ou non.
Les forces de l’ordre ont besoin de moyens pour faire face aux menaces les plus intenses, et le plus souvent les grenades lacrymogènes ne suffisent pas. Les grenades (GLIF4) doivent être conservées car elles sont les seules armes permettant de faire face à une situation particulièrement tendue depuis que l’on a retiré les grenades offensives (OF).
Apres la décision du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le 13 novembre 2014 d’interdire l’usage des grenades offensives (OF) dans les opérations de maintien de l’ordre, c’est autour du ministre de l’intérieur Christophe Castaner, d’interdire l’emploi de la grenade lacrymogène instantanée (GLIF4).
La question qui reste en suspens est celle de savoir quels sont les moyens de dispersion que les politiques comptent donner aux forces de l’ordre, adaptés à la situation. Peut-être la grenade GM2L ?
Une décision politique qui laisse craindre que les forces de l’ordre soient encore davantage livrées à la fureur de ceux qui les détestent, tout simplement parce qu’elle représente l’État et ont pour charge d’assurer l’ordre public.
Le président unprg ud 56
Jean-François Stephan
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