Dépôt de la plaque UNPRG Gironde sur la tombe de Maurice Guimbard
Cette remise s’est effectuée en présence de toute la famille Guimbard : son épouse, ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants.
L’éloge funèbre a été lue par Christian Gleizes, premier vice-président et secrétaire général en présence de Daniel Dallez et Maryvonne Massias, trésoriers et Marc Ordiner, porte-drapeau.
Bernard Moné, Président de l’UNPRG (Charente Maritime) ainsi qu’une délégation du département avec leur porte-drapeau, le maire de la commune ainsi qu’une partie du conseil municipal ont également assisté à la cérémonie.
Maurice Guimbard est décédé le 13 juillet 2020 à l’hôpital Saint André à Bordeaux (Gironde). Les obsèques se sont déroulées dans la plus stricte intimité familiale le vendredi 17 juillet 2020 à 14 heures au crématorium de Mérignac (Gironde) selon les volontés du défunt qui ne souhaitait pas de cérémonies religieuses et militaires.
Compte tenu de sa carrière militaire, il aurait pu prétendre à être entouré des drapeaux de nombreuses associations patriotiques.
Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite, médaillé militaire, il était aussi titulaire de nombreuses commémoratives eu égard à ses faits d’armes.
Il était né le 07 décembre 1917 à COURCOURY (Charentes Maritimes).
Adhérent à l’UNPRG de la Gironde depuis 1972, le Président Joël Dartois lui avait remis la médaille de l’UNPRG le 16 février 2016 en présence de tous les membres du bureau pour récompenser sa fidélité.
Centenaire depuis 07 décembre 2017, la médaille des centenaires de l’UNPRG lui avait été remise le 15 décembre 2017 par le Président Joël Dartois, accompagné de tous les membres du bureau et en présence de son épouse Alicia et de ses enfants Jean-Claude et Marie-France accompagnés de leurs conjoints.
En 2018, entouré de toute sa famille, il avait fêté avec son épouse Alicia les noces de chêne (80 ans de mariage). Son épouse a fêté le 11 octobre 2020 son centenaire.
Retraité de la Gendarmerie depuis décembre 1972, il a terminé sa carrière avec le grade d’adjudant-chef à la brigade du fichier du groupement de gendarmerie de la Gironde. Auparavant, il avait commandé pendant de nombreuses années la brigade des recherches de Bordeaux à l’entière satisfaction de la hiérarchie, des unités territoriales de la gendarmerie et des autorités judiciaires.
Nous garderons de notre camarade le souvenir d’un homme très attachant au passé militaire très riche qui n’a pas hésité à mettre sa vie en péril pour se porter au secours de la France occupée pendant la guerre 1939 / 1945. Condamné à mort par le régime de Vichy, il n’a pu réintégrer la gendarmerie qu’en 1949.
Un très bel exemple. Sa mémoire sans faille lui permettait lorsque nous lui rendions visite de nous narrer dans le détail ses nombreux faits d’armes.
Reposez en Paix. Vous méritez le respect de tous les militaires de la gendarmerie.
Laisser un commentaire