Décès de BRUNET Pierre ancien président de l’association


Ses obsèques ont eu lieu le 21 janvier 2021 à FLORENTIN (81) ou il demeurait.

Serge EPPILIN

 

C’est en 1981, que Pierre Brunet prend la présidence de l’UNPRG du Tarn.

Son engagement n’est pas nouveau, déjà abonné au journal de M Castex, à une époque la parution changeait de nom à chaque numéro. Pour lui il fallait protéger les familles et faire évoluer les conditions de travail tout en gardant notre statut. Continuer à faire vivre l’association départementale à travers les moments festifs, le social pour tous, et particulièrement nos veuves. Surtout soutenir les actifs, pas encore représentés. 

Affecté dans le département en 1969, il était connu de nos anciens, son engagement aussi.

Lors de son mandat il a proposé  et fait adopter au plan national les fonds de secours pour  nos adhérents victimes d’événements calamiteux. 

Entouré de camarades efficaces, il soutiendra l’active en 1989 et en 2000. Respecté par la hiérarchie, elle tenait compte de ses avis.

Comme aujourd’hui, la vie de l’association était active et solidaire. 

C’est en 2001, après 20 ans d’implication, qu’il a cédé sa place pour devenir membre, toujours actif, et qui nous conseillait judicieusement. 

Le 21 janvier il a rejoint son épouse qui l’avait toujours accompagné dans tous ses combats. 

 

 

C’est en 1945, à l’âge de 19 ans, que le jeune Pierre Brunet s’engage dans la cavalerie, la seconde guerre se termine et il est affecté au 11eme Régiment de Cuirassier qui prend ses quartiers à Orange. Après avoir fait ses classes et le Peloton d’élève gradé, il est nommé sous-officier, chef de char.

Son engagement terminé, il fait un bref passage dans le vie civile et c’est en 1951 qu’il intègre l’école de sous-officiers de la gendarmerie de Hesdin (62).

Le stage terminé, il est affecté à la brigade L’Argentiere-la-Bessé (05) au mois de février 1952. Là il découvre la vie de la brigade de montagne, les hivers sont rudes et les restrictions encore nombreuses.

C’est en juin 1955 qu’il quitte les Hautes-Alpes, pour rejoindre la brigade de Gédre (65). La famille s’agrandit d’un troisième garçon pour ces Lotois d’origines. Là non plus les conditions de travail en zone de montagne ne sont pas simples.

En juin 1958, descente dans la vallée à Argeles-Gazost (65). Lors du passage dans cette unité, il se distingue dans la police judiciaire, il passe l’examen d’officier de police judiciaire, un bref passage au secrétariat de la compagnie et il répond à l’appel des premières formations motocyclistes qu’il suit à Foix (09).

Nommé Maréchal-des-logis-chef, le plus jeune de France dans sa promotion, après un passage comme instructeur à l’école de sous-officiers de Châtellerault, il est affecté en tant que commandant de la brigade motocycliste de Lourdes (65) nouvellement créée, en 1961. Pendant dix ans, avec ces six camarades ils escortent les autorités civiles, militaires et ecclésiastiques de divers pays du monde qui se rendent aux divers pèlerinages. Le point d’orgue étant le pèlerinage militaire réunissant une quarantaine de motocyclistes. D’autres missions comme les passages annuels du Tour de France, de divers rallyes et bien sûr la police sur la route occupent ces années.

C’est en 1967 qu’il reçoit avec fierté le Médaille Militaire.

En 1969, nommé adjudant, il prend le commandement de la brigade motocycliste d’Albi. Une nouvelle équipe plus importante, découverte d’un nouveau département. Il développe de nouvelles formes de contrôles ainsi que la création d’une équipe de prévention routière.

En 1975, il devient commandant du peloton motocycliste du département et dirige les unités d’Albi et Castres. Il occupera cette fonction jusqu’au mois de mai 1981, et se retirera à Florentin (81).

Son engagement pour la gendarmerie continuera en maintenant l’esprit de corps avec les motocyclistes et les retraités de l’arme dont il sera le président de l’association pendant de nombreuse années.

En 2017, il reçoit avec honneur le diplôme des plus de cinquante ans de Médaille Militaire.

Ses trois fils ont servi dans l’armée et la gendarmerie, aujourd’hui un de ses petits fils est commandant de brigade en Alsace.

Le 17 janvier 2021, il a rejoint son épouse avec qui il repose à Florentin.

 


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