Edito : Président National

 

La situation de notre Pays n’est pas bonne, tant au plan économique que de la sécurité.

L’UNPRG ne peut pas rester insensible à cet état des lieux anxiogène pour tout le monde. Aussi, sans nous transformer en sociologues ou économistes avertis, nous pouvons analyser les problèmes avec nos yeux de citoyens et d’anciens gendarmes qui avons traversé d’autres périodes troublées.

Au plan économique, la période de confinement sanitaire a beaucoup affecté les entreprises et leurs salariés, rendant la France très affaiblie alors qu’elle n’était pas au mieux avant l’arrêt important des activités qui font son tissu économique. Par exemple, premier pays touristique au monde, la France a vu son Produit Intérieur Brut (PIB) chuter lourdement, faute de rentrées de devises étrangères et sa dette atteindre des sommets jamais atteints.

Cette situation ne peut pas être sans conséquences pour l’emploi, les salaires, les retraites et même pour la santé. La lutte contre la COVID-19 aurait coûté 30 milliards en 2020, 16,4 milliards en 2021, à l’assurance maladie – dont au moins 10 milliards d’euros cette année pour les masques, les tests, les arrêts de travail et vaccins. Aussi, l’avenir nous réserve assurément des surprises quant au maintien de nos revenus et à la couverture médicale en général.

Pour parachever ces inquiétudes, un sentiment fort d’insécurité – étayé par des affaires de grande violence – contribue dangereusement à un climat de méfiance généralisée. L’incapacité des pouvoirs publics à enrayer ces phénomènes est dénoncée par une médiatisation exacerbée.

On ne peut pas contester que la violence soit partout, notamment envers nos camarades des forces de l’ordre qui paient un lourd tribut humain. Cette situation ne peut pas durer, des mesures fortes sont attendues qui devront rompre avec les pratiques actuelles de police générale mais aussi de prévention de la violence dans toute la chaine d’éducation. La société et les français eux-mêmes doivent prendre leur destin en mains pour retrouver les valeurs républicaines de notre beau Pays.

Aussi, l’UNPRG se doit de soutenir les forces de la gendarmerie, quelles soient départementales mobiles ou spécialisées. Nous le faisons, dans la mesure de nos moyens, devant les instances de concertation (CSFM, CPRM, commissions défense et de sécurité).

Quant aux difficultés liées aux retraites et à la santé, il nous faut travailler en intelligence avec les ministères concernés (pour les militaires le ministère des armées) mais aussi avec le pôle des retraités de la fonction publique dans des actions en commun pour faire valoir nos droits et faire des propositions adaptées à la situation.

En interne, je l’ai déjà évoqué, nous avons mené une action de partenariat auprès des mutuelles historiques des gendarmes et la Fondation Maison de la Gendarmerie. Ces partenariats sont réels et participent au soutien des plus faibles parmi nos adhérents.

Au total, être adhérent associatif doit permettre de surmonter les difficultés de l’après COVID et de montrer une solidarité indispensable avec ceux qui nous protègent. Les jours qui viennent seront forcément marqués par des réformes nécessaires. Nous devons les accompagner dans un esprit constructif et responsable.

Gérard SULLET,

Président national..


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