La caserne Valence rebaptisée « Majore Mélanie LEMEE »

Il y a un an, jour pour jour, la brigade d’Aiguillon et toute la profession était durement frappée par la tragique disparition de la gendarme Mélanie Lemée mortellement blessée lors d’un contrôle routier à Port Sainte Marie (47)

Ce 4 juillet 2021 sa mémoire a été honorée par un geste fort au sein de la caserne Valence, siège du groupement de gendarmerie départementale de

Lot et Garonne

En effet cette caserne a pris le nom de « Majore Mélanie Lemée » Un acte symbolique exceptionnel et fort, pour une tragédie qui avait suscité une émotion nationale.

Cette cérémonie était présidée par monsieur le préfet Jean-Noël Chavanne, et en présence du général de corps d’armée André Petillot, commandant la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense Sud-Ouest, du colonel Laurent Villieras, commandant le groupement de gendarmerie départementale de Lot-et-Garonne, des députés, sénateurs, maires, élus départementaux, des frères d’arme et de la famille de Mélanie.

Après l’accueil des autorités et de la famille, la cérémonie a débuté par la revue des troupes, la montée des couleurs puis l’ordre du jour lu par le commandant de région évoquant la personnalité si attachante de Mélanie. L’hommage s’est poursuivi par le dévoilement de la plaque nominative désignant dorénavant la caserne Majore Mélanie Lemée.

Entrée en gendarmerie en 2014, Mélanie avait rejoint l’école des sous-officiers de Tulle en 2015 avant d’être affectée à la brigade de proximité d’Aiguillon le 4 juillet 2016. Âgée de 25 ans, célibataire, elle venait de réussir le concours d’officier de police judiciaire. Curieuse, pleine d’entrain, très investie dans ses fonctions, Mélanie était très appréciée de ses camarades et de ses chefs. Grande sportive, judoka accomplie, elle était membre de l’équipe de France militaire où sa gentillesse faisait l’unanimité. Son portrait figure en bonne place dans la salle des sports du Groupement

Cette matinée, forte en émotions et riche de symboles s’est conclue autour d’un rafraîchissement où chacun a pu évoquer des souvenirs personnels avec celle qu’ils ont pu côtoyer durant ces 4 années, et qui dorénavant laisse une marque inaltérable dans cette caserne.

Guy de Marchi, président de l’UD 47

 

 

     

 

  


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