Vigilance et actions,

Vigilance et actions.

Les temps sont durs, le moral des français n’est pas bon. La situation de guerre en Europe, le pouvoir d’achat et les inquiétudes sur l’avenir dans un monde économique incertain, font que parmi nos plus fragiles adhérents les difficultés sont réelles.

L’UNPRG a depuis près de deux années pris conscience de la nécessité d’une attention plus forte dans les actions sociales. Le social n’est pas que lié à des mesures financières, il consiste avant tout à prendre attache auprès des adhérents en difficulté qui, malheureusement ne se font pas toujours connaitre.  Chacun a sa pudeur  lorsqu’il s’agit de montrer que sa vie n’est pas toujours conforme à la normalité courante.

Aussi, avons-nous mis en place des secours aux personnes avec des alertes vers nos mutuelles et la Fondation Maison de la Gendarmerie. Il s’agit d’alerter nos partenaires historiques de la gendarmerie afin de déployer les actions sociales et les secours adaptés.
Ainsi, sur de nombreux dossiers, l’UNPRG a  pu compter sur les fonds mis en place par nos partenaires (Unéo, Tégo) mais aussi sur le soutien direct de la Fondation dans des situations qui lui étaient signalées comme préoccupantes. Par exemple, cette adhérente veuve dans une situation de précarité telle qu’elle ne pouvait pas faire changer sa chaudière en panne. Au vu du secours accordé par l’UNPRG, le dossier étant signalé à la Fondation, celle-ci a pris en charge l’intervention sur la chaudière. Un bel élan de solidarité de la part de nos partenaires. Je ne veux pas oublier la CNG, notre mutuelle sociale qui met en place des aides  exceptionnelles à la dépense d’énergie dans cette période de forte hausse des hydrocarbures et du gaz.

L’heure est à la mobilisation de tous, l’UNPRG y participe, même si ses moyens ne sont pas ceux d’une assurance. L’important est de signaler les cas de précarité qui touchent plus particulièrement nos veuves. Lorsqu’ils sont connus,  l’UNPRG, avec son maillage territorial complet, peut faire le relai avec les partenaires mutualistes et la FMG. Un dossier ne se limite pas à une aide ponctuelle, il doit être examiné dans son ensemble avec les acteurs sociaux qui déploieront toutes les formes d’aides à mettre en place. Une association (d’intérêt général) comme la nôtre est un lanceur d’alerte reconnu pour sa présence dans tous nos départements. Les mutuelles et fondations sont preneuses de notre concours en matière de détection des cas sociaux chez nos adhérents. Participons à cette synergie sociale, c’est tout à notre honneur.

Et puis, dans cette période d’élections, nous nous devons d’alerter ceux qui nous gouverneront dans quelques semaines en leur montrant qu’une grande partie de la population, notamment les retraités, souffre et va souffrir dans les mois qui viennent devant le dérèglement des économies mondiales.

Les retraites n’ont pas suivi l’inflation courante depuis plusieurs années, la crise actuelle tend vers plus d’inflation donc de diminution du pouvoir d’achat. Il est urgent de remettre les pensions à niveau et d’arrêter une politique sociale forte vers les plus fragiles, notamment dans le cadre de la dépendance.

L’UNPRG, association des actifs comme des retraités, est à l’ouvrage comme détecteur des souffrances et entend bien les faire prendre en compte par les institutions et organes chargés de les traiter.