L’UD 02 FIERE D’AIDER LES PLUS DEMUNIS
La reconnaissance de l’UNPRG comme une association d’intérêt général en 2020 n’est pas dépourvue de fondement, loin s’en faut. L’aide apportée à ses adhérents en difficulté a toujours fait partie de son ADN.
L’union départementale de l’Aisne n’y déroge pas puisque des dossiers de secours ont été instruits afin de permettre à deux familles de recevoir une aide importante pour surmonter de réelles difficultés financières.
C’est en 2021 qu’un premier dossier a vu le jour pour un couple âgé axonais devant faire face à une situation qu’il n’aurait jamais envisagé quelques années plus tôt. La maladie est arrivée sans prévenir dans cette famille. La pension mensuelle du retraité de l’Arme, très correcte, ne suffit pourtant pas. Elle sert dans sa quasi totalité à régler les factures de l’EHPAD spécialisé où il doit être placé pour éviter à son épouse d’y laisser sa santé, déjà diminuée avec l’âge. Cependant, il ne reste à sa dame qu’une somme d’argent dérisoire pour faire face aux charges de la vie courante et à l’entretien de leur maison d’habitation. Grâce à la proximité de l’UD avec la famille, en particulier avec l’un des enfants, la situation est découverte sans que le couple ne demande quoi que ce soit. Le dossier secours est alors instruit et une aide de 1.000€ est apportée par la commission sociale nationale. L’union départementale décide de s’associer à ce geste et accorde 200€ supplémentaires. A réception de l’argent, c’est donc une famille reconnaissante qui adresse de chaleureux remerciements à l’UNPRG leur permettant un avenir meilleur.
En 2022, un nouveau dossier est établi. Une veuve de l’Arme Saint-Michelloise, âgée de 84 ans, sans enfant à charge, le seul qu’elle ait eu étant décédé en 1992, est diminuée par la maladie et des interventions chirurgicales. Son état précaire est découvert lors de la remise du colis de fin d’année 2021 par le trésorier et le président de l’UD à qui elle fait part d’un rendez-vous à venir avec l’assistante sociale de la gendarmerie. En février, présent à cette rencontre, l’UD découvre une situation financière déplorable et des conditions de vie précaire sans que la veuve n’ait jamais évoquée quoi que ce soit.
Son compte bancaire est débiteur, des frais d’impayés importants lui sont facturés, un commandement d’huissier pour des factures d’eau non réglées lui a été notifié. A cause d’un garagiste peu scrupuleux, elle doit s’acquitter d’un crédit voiture conséquent depuis 2 ans pour une durée de 5 ans, d’une assurance mensuelle vendue par ce négociant automobile en plus de celle couvrant déjà ce véhicule alors qu’elle ne conduit plus en raison de ses problèmes de santé.
Sans eau chaude depuis plus de deux ans, en raison du remplacement impossible de son chauffe-eau en panne, elle ne l’a jamais évoqué. L’UD a donc pris la mesure de la situation précaire de cette veuve en assurant des démarches en urgence pour y remédier. Avec l’accord de cette veuve, le garagiste indélicat a repris la voiture, le crédit a été soldé par anticipation et les assurances résiliées. La banque et Véolia contactés par l’UD ont annulé les frais imputables aux créances et un échéancier a été établi pour épurer les arriérés. Le dossier secours, établi le jour même du rendez-vous avec l’assistante sociale, est transmis à la commission sociale nationale et permet très rapidement d’obtenir un chèque de 900€. Moins d’une semaine plus tard, le chèque est remis à la veuve et déposé à la banque.
Cela permet de recouvrir le découvert et de régler la première mensualité de Véolia. Un devis est demandé à un plombier pour le remplacement du chauffe-eau. Il est réalisé quelques jours plus tard en étant financé avec le secours accordé par la caisse nationale du gendarme sollicité par l’UD qui, de son côté, a aussi accordé un secours de 180€. Au total par toutes ces démarches l’UD a permis à cette veuve de bénéficier de près de 2.000€ mais surtout lui a permis de retrouver une vie quotidienne plus sereine avec du confort et des soucis grandement atténués. Ses remerciements à n’en plus finir réveillent un sentiment de fierté d’appartenir à une association telle que l’UNPRG capable d’agir dans l’urgence pour le bien être de ses adhérents en grande difficulté.
La réactivité de la commission sociale nationale, qui en moins de trois jours a statué sur la somme à accorder à cette veuve, est à souligner. Le président de l’UD 02 n’a pas manqué de la remercier en y associant le président national qui insuffle cette orientation sociale.
Nous pouvons être fiers d’appartenir à l’UNPRG et de l’action menée auprès de ces deux familles d’une génération où demander ne se fait pas.
Patrice Van Lancker
Président UD 02
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