Bilan de la crise pour les retraités,

La crise mondiale sur l’énergie, l’évolution de l’inflation et les incertitudes quant aux approvisionnements  amènent  le gouvernement à prendre des mesures d’urgence pour garantir, autant que faire ce peut, le pouvoir d’achat des français. Mais nous sommes dans un état de turbulences telles que les mois qui vont suivre risquent de toucher la vie quotidienne de tous, en particulier les plus faibles de nos retraités. Cet édito n’a pas pour but d’effrayer les lecteurs mais  autant faire un bilan objectif de ce qui nous attend  et des mesures prises. L’UNPRG se doit de dire sa solidarité à ses ressortissants et de les informer au plus juste.

L’inquiétude majeure de nos adhérents, comme de tous les français réside dans les prix de l’énergie (carburant, gaz, électricité) qui ont fait une envolée jamais atteinte. Se déplacer, se chauffer s’éclairer va devenir un luxe qu’il faudra gérer avec rigueur. Les mesures votées en août sur  les carburants jusqu’au 30 décembre 2022 assurent une remise de 18 centimes puis de 30 centimes à compter du 1er septembre  jusqu’au 31 octobre2022. On peut néanmoins remarquer que la fluctuation des prix à la pompe fait que cette remise n’est ou ne sera pas toujours apparente, que le montant de l’aide tombera à 10 centimes au 1er novembre 2022 jusqu’au 31 décembre. Ces mesures concernent aussi le gaz naturel. Alors, ces dispositions  seront de courte durée sans connaitre l’avenir qui nous attend.

L’autre mesure dite « bouclier tarifaire » concerne le prix du  gaz et de l’électricité bloqué depuis octobre 2021 à une hausse de 4% pour l’électricité et le gel du prix du gaz au niveau d’octobre 2021.

Soyons honnêtes, ce bouclier devrait nous préserver d’une hausse exponentielle de ces énergies qui sont vraiment vitales pour la vie quotidienne. Alors, les économistes vous disent que tout ça creuse dangereusement  les caisses de l’Etat, c’est vrai, mais comment amortir le choc qui est déjà là et qui vient ?

Pour  ce qui concerne les retraites, une hausse en juillet de 4% vient enfin tenir compte de notre baisse des pensions depuis plusieurs années estimée par certains à 6% ces cinq dernières années. Ainsi, le compte n’y est pas, nous devrons encore le dire dans les instances comme le pôle des retraités de la fonction publique pour une action commune auprès du ministre concerné.

La limitation de la hausse des loyers à 3,5 % peut  aussi éviter à nos adhérents, non propriétaires, de subir aussi cette charge supplémentaire. La fin de la taxe d’habitation et  de la redevance audiovisuelle (138€)  permet,  par ailleurs,  d’alléger les charges du logement.

Enfin, pour nos camarades en activité, l’augmentation générale du point d’indice portée à 3,5% depuis le 1er juillet va leur donner un coup de pousse salarial non négligeable.

Au total, des garde-fous sont mis en place. Soyons néanmoins attentifs à l’évolution de la situation.

Si j’ai voulu faire le point sur notre situation financière actuelle et à venir, c’est pour, malgré tout, dire à nos adhérents que, sauf catastrophe imprévisible, les structures de l’Etat et les partenaires sociaux, dont nous faisons partie, continueront à œuvrer pour le bien commun.

L’UNPRG est solidaire de tous, c’est le but essentiel d’une association digne de ce nom. Toujours UNIR-SOUTENIR-AGIR.


DANIEL GONFROY
DANIEL GONFROY

Comme à son habitude, notre président traite le sujet avec beaucoup d’objectivité. Il est certain que nous allons traverser une période difficile, surtout pour les plus précaires. Malheureusement cette crise risque d’avoir des répercussions sur le plan associatif. En effet, une chose est à craindre c’est que la chute du pouvoir d’achat et la hausse du prix des carburants, risquent de porter un coup de frein à la fibre associative des retraités.
Daniel GONFROY – SGN

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