Sainte-Soline (Deux-Sèvres)
La journée du samedi 25 mars 2023 a été très dure pour les gendarmes.
La gendarmerie nationale est le pilier de la République lorsque des voyous, des délinquants, la menacent.
Les gendarmes assurent leurs missions sans faiblir mais attendent en contre partie le soutien sans faille de l’État et en particulier de l’institution judiciaire.
Les assauts d’une violence extrême, qu’ils ont subis toute la journée, ne peuvent plus être tolérés et doivent être sanctionnés sévèrement.
Récemment encore, à l’occasion de l’audience accordée au ministère de l’intérieur à l’UNPRG, nous réclamions l’attribution de moyens permettant de maintenir les manifestants à distance. C’est absolument nécessaire.
L’UNPRG est admirative du courage des camarades gendarmes mobiles victimes d’une violence intolérable, violence que nous condamnons fermement. Pour autant, ça ne peut pas durer.
Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur fait état d’un premier bilan de 24 gendarmes et 7 manifestants blessés, dont 1 en urgence absolue de part et d’autre.
Le ministre a également précisé qu’il y avait eu 15 interpellations ayant motivé 12 gardes à vue.
Les forces de l’ordre ont été visées par des tirs de mortiers et d’explosifs. Un véhicule de la gendarmerie a été incendié.
Les délinquants sont équipés de tenues renforcées, masques à gaz aux visages et surtout armés pour blesser grièvement nos camarades. La majorité de ceux-ci ne sont pas de la région concernée. Ils viennent ” casser du flic ” et ne sont pas motivés par le dispositif des 16 retenues construites dans le cadre d’un projet porté depuis 2018 par une coopérative de 450 agriculteurs locaux.
L’UNPRG apporte un total soutien aux camarades d’active, mobiles ou départementaux lesquels ne sont pas épargnés non plus.
Nous attendons une réponse ferme de l’État.
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