Décès de M. ARMENGOL Jacques – UD 32

Chers (es) adhérents (es),

J’ai le regret de vous faire part du décès de notre camarade Jacques ARMENGOL, âgé de 84 ans, demeurant  à SAINT CLAR 32380, survenu le 27 septembre 2024.

Ancien trésorier et adhérent fidèle à l’UNPRG-UD Gers ainsi que son épouse Suzanne, retraité de l’Arme, ancien combattant Algérie, médaillé militaire,

ses obsèques auront lieu en l’église de SAINT CLAR

MERCREDI 02 OCTOBRE 2024 A 15 HEURES.

L’inhumation au cimetière de SAINT CLAR aura lieu à l’issue.

ELOGE

Engagé le 02 mars 1960 au 5éme régiment des tirailleurs marocains à Auxerre, il embarque en mai 1961 pour l’Algérie (Bugeaud) où il effectue son service militaire pendant 1 an. Son engagement dans la gendarmerie débute en octobre 1963, à la Garde Républicaine où après sa formation il rejoint le 1er escadron de cavalerie. Intégré au carrousel des lances**** sur son fidèle destrier Domino, il effectuera de nombreuses missions en France (surveillance des plages atlantiques, Nouvelle Calédonie….) en Europe et au Canada pour l’exposition universelle de 1967. Il est ensuite désigné responsable des contingents des gendarmes auxiliaires pendant plusieurs années.

En 1995, il prend sa retraite et se retire avec sa famille à Saint Clar 32, son village de naissance, quittant définitivement les quartiers des Célestins et de Schomberg dans le 4éme arrondissement de PARIS.

35 années d’un parcours militaire récompensé par la médaille militaire, décoration prestigieuse dépourvue de grade, brevet de noblesse des soldats, suprême récompense valorisant ses états de service.

Egalement titulaire de la médaille d’or de la gendarmerie, de la croix du combattant, du titre de reconnaissance de la nation, de la commémorative d’Algérie, Jacques était un adhérent fidèle aux associations patriotiques, trésorier de l’UDPRG 32 et de la section locale des médaillés militaires.

Aujourd’hui, Suzanne épousée en 1965, leurs deux fils Christophe et Vincent, les familles et amis sont orphelins du personnage que représentait Jacques.

Il y a  quelque chose de plus fort que la mort disait Jean d’Ormesson, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants.

Jacques,  repose en paix, auprès de Sainte Geneviève, notre Patronne, d’où tu nous regarderas avec affection.

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Trente-deux cavaliers répartis en quatre quadrilles sous les ordres d’un lieutenant, coiffés du casque à crinière et armés de sabres et de lances, effectuent les figures réglementaires de l’équitation militaire.

Accompagné par la fanfare de cavalerie, le carrousel des lances est un spectacle animé et haut en couleur où les figures se succèdent à un rythme rapide.
Conduisant leurs chevaux de la seule main gauche, la droite étant armée de la lance, les gardes en grande tenue présentent leurs chevaux aux trois allures. Ils exécutent des mouvements réglementaires de l’ancienne équitation militaire et des figures variées, ayant pour effet de montrer le niveau de dressage des chevaux, ainsi que les qualités foncières acquises par les cavaliers au cours de leur instruction.
Assiette et mordant, précision, tact et adresse sont en permanence à l’épreuve et tout particulièrement dans le tumulte de certaines figures au galop.

Michel HIGOA