La Légion d’Honneur et 2 Médailles d’Or de la Défense Nationale remises à l’Ecole gendarmerie de Tulle – UD 19

Remise de la médaille d’or de la Défense nationale avec étoile de Bronze à l’Adjudant GARCES par le Général De Division Charles BOURILLON, adjoint au directeur des soutiens et des finances de la gendarmerie nationale et le général de Brigade Christophe Brochier commandant l’école de la gendarmerie de Tulle.

Remise de la LH par le colonel en retraite Pascal De Miceli

Monsieur MARISSE, au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de la Légion d’Honneur »

Remise de la Légion d’Honneur par le colonel en retraite Pascal De Miceli

La Légion d’Honneur à Monsieur Yves MARYSSE : La Légion d’honneur créée en 1802 par Napoléon Bonaparte est le 1er ordre national visant à honorer des citoyens français. C’est la plus haute distinction. Elle récompense les mérites éminents acquis au titre de la Nation soit à titre civil, soit sous les armes.

« Monsieur MARISSE, au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de la Légion d’Honneur »

Monsieur Yves Marisse est ingénieur en mécanique, pionnier exceptionnel dans l’innovation. Très jeune, M. Yves Marisse est attiré par la mécanique, particulièrement aéronautique pour laquelle il s’est passionné. Ses compétences, la guerre aussi, le conduiront à travers la France à se spécialiser dans l’ingénierie qu’il développera toute sa vie, notamment à travers une société qu’il crée en 1979, SODEME, fabricant des machines-outils dans le domaine de l’emballage qu’il exportera dans le monde entier. Son imagination et son goût de l’aventure feront de sa société un fleuron de l’innovation tout au long de sa vie. Il emportera le prix de l’innovation décerné par l’Institut National de la Propriété Intellectuelle en 1991. Sa passion pour l’aéronautique va prendre un tour particulier qu’il connaîtra lors de la Guerre d’Algérie qu’il a effectuée en tant que sergent appelé. Incorporé en 1958, il rejoint le contingent en Algérie comme sous-officier observateur au sein de l’armée de l’air. Plusieurs fois volontaire pour des missions dangereuses, plusieurs fois engagé en opération – il totalise, au 30 septembre 1959, 262 missions au titre du maintien de l’ordre en 484 heures de vol. Durant cette période il sera cité deux fois pour sa bravoure et son volontariat. La première fois pour avoir fait preuve d’un courage exceptionnel à deux reprises où, son avion à chaque fois touché, il continue sa mission au péril de sa vie afin de renseigner sur les positions ennemies ; La deuxième fois pour avoir assuré la destruction d’implantations rebelles par un guidage précis de l’aviation de chasse. Ces deux belles citations lui vaudront la médaille militaire. Monsieur Marysse est titulaire de :

La Croix de la valeur militaire avec palme – citation du 28 aout 1959 ; La Croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil                                                                                                                                 – citation du 19 novembre 1959 ; La Médaille militaire par ordre du 7 juillet 1967. C’est à ce titre que le Président de la République a nommé le sergent Yves Marysse à titre militaire dans l’ordre national de la Légion d’Honneur par décret du 8 novembre 2024 en faveur des anciens combattants, des Théâtres d’opération extérieurs et de l’Afrique du Nord. Son exemple patriotique, exemple empreint de toutes les valeurs de rayonnement véhiculées par la Cohorte des légionnaires qu’il s’apprête à rejoindre, en fait une référence pour tous, en particulier pour ses enfants dont la fierté, ce jour, n’est pas feinte, et ils ont raison. Il reçoit cet après-midi les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur par le

Remise de la médaille d’or de la Défense nationale à l’Adjudant OPIGEZ par le Général De Division BOURILLON

« Adjudant Philippe OPIGEZ au nom du Ministre des Armées, nous vous décernons la médaille d’or de la Défense nationale avec étoile de bronze.

Citation à l’ordre du régiment : Sous-officiers et gendarme adjoint volontaire des brigades territoriales autonomes de Fosses et de Domont dans le Val-d’Oise, particulièrement déterminés et animés d’un sens élevé du devoir. Du 28 juin au 04 juillet 2023, sont engagés à Fosses et Ézanville, lors des émeutes urbaines extrêmement violentes survenues sur l’ensemble du territoire national après la mort d’un adolescent. Dans un contexte hostile et dégradé, participent en renfort de leurs camarades au rétablissement de l’ordre alors que leur unité et violemment attaquée par une quarantaine d’individus déterminés à en découdre avec les forces de l’ordre. Pris à partie par de nombreux tirs de mortiers d’artifice, parviennent à maintenir leur position malgré un déferlement de violence et permettent ainsi de sauvegarder l’intégrité de la caserne. Débordés de toute part et sous la pression constante d’un adversaire hostile, contribuent à sécuriser la mairie de Fosses ainsi que les bâtiments publics du centre-ville. Ont fait preuve, en la circonstance, d’un dévouement sans faille et d’une totale abnégation qui font honneur à la gendarmerie nationale.

Remise de la médaille d’or de la Défense nationale à l’élève-gendarme QUÉVAL par le Général de Brigade Christophe BROCHIER

« Élève-gendarme Lola QUÉVAL au nom du Ministre des Armées, nous vous décernons la médaille d’or de la Défense nationale avec étoile de bronze »

Citation à l’ordre du régiment : Sous-officiers et gendarme adjointe volontaire de la compagnie de gendarmerie départementale de Vienne en Isère, particulièrement déterminés et animés d’un sens élevé du devoir. Du 29 juin au 3 juillet 2023, sont engagés à Chasse-sur-Rhône dans le cadre des émeutes urbaines extrêmement violentes survenues sur l’ensemble du territoire national après la mort d’un adolescent. Alors qu’ils participent aux manœuvres de sécurisation des pompiers en intervention et de protection des personnes et des biens, font face à des émeutiers armés et violents et sont la cible de jets de projectiles divers. Ont fait preuve, en la circonstance, d’un dévouement sans faille et d’une totale abnégation qui font honneur à la gendarmerie nationale.

Remise de la médaille de la sécurité intérieure échelon bronze à l’élève-gendarme LENFANT par le Colonel Julien Gossement.                                                                                                   La médaille de la sécurité intérieure échelon bronze est remise à l’élève-gendarme LENFANT dans le cadre des violences urbaines. Élève-gendarme Lucas LENFANT, au nom du ministre de l’intérieur, nous vous décernons la médaille de la sécurité intérieure.

Biographie du parrain : Né À CALES dans le lot le 24 septembre 1921, le gendarme Raymond BOS incorpore l’école préparatoire de gendarmerie de BRIVE le 03 août 1943. Il est promu gendarme le 13 juillet 1944. D’abord affecté en gendarmerie départementale dans les départements de l’Ariège et de Haute-Garonne, il est amené à servir en Allemagne occupée et participe à la guerre d’Indochine. Il retourne en gendarmerie départementale de HAUTE-GARONNE le 29 avril 1951, à la brigade territoriale LE PLAN. Il s’y distingue lors d’une intervention à risque le 24 février 1958 vers 22 heures 30 minutes. Il est missionné pour une opération visant à mettre hors d’état de nuire un forcené armé retranché dans son domicile. Volontaire pour le saturer de gaz lacrymogène par la cheminée, depuis le toit, il rejoint ses trois camarades pour investir la maison du forcené. Deux tirs de fusil de chasse seront tirés sur les militaires. Le premier militaire, Raymond SENTENAC, est mortellement blessé. Le gendarme Raymond BOS est grièvement blessé au visage et évacué vers l’hôpital militaire de TOULOUSE où il sera soigné plusieurs semaines. Il recevra pour ce fait d’arme la médaille de la gendarmerie, la médaille militaire et une citation à l’ordre de la gendarmerie.

Affecté après sa convalescence à la brigade de TOULOUSE-BLAGNAC, où il recevra la médaille coloniale pour la campagne d’Indochine, il prendra sa retraite le 15 avril 1967. Il décède à CORNEBARRIEU (31), à l’âge de 93 ans.

Le président de l’UNPRG 19, félicite les récipiendaires

Jean Even

 

 

 

 


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