Cérémonie de sortie de la 444ème promotion « Adjudant GAILLARD » – UD 03M
Le 22 mai 2025 à 14h45 le général de corps d’armée Pierre Casaubieilh commandant la Région de Gendarmerie d’Ile de France et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris présidait la cérémonie de sortie du stage d’élèves gendarmes de la 11ème compagnie, promotion Adjudant Gaillard commandée par le capitaine François Covin,, en présence du général de brigade Michael Di-Méo, commandant l’école, de Monsieur Jean Marc Giraud le Sous-préfet de Montluçon , du Colonel Olivier Traullé, commandant le Groupement de l’Allier, des présidents d’associations, et des familles. Cette cérémonie était réhaussée par la musique de la Garde républicaine
A l’issue de la cérémonie de découverte des galons par les autorités militaires et les cadres, un hommage a été rendu au parrain de la, 444ème promotion « Adjudant Gaillard » par la lecture de sa biographie d’un gendarme vêtu en tenue d’époque : Léopold Gaillard, Juste parmi les Nations
« « « « Pendant la Seconde Guerre mondiale, Léopold Gaillard, adjudant de gendarmerie contribua au sauvetage d’une vingtaine de Juifs pourchassés. En 1941, nommé maréchal des logis chef, il fut affecté à la brigade de gendarmerie de Rebais (Seine-et-Marne). Il s’y installa avec sa jeune famille et, en 1942, y naquit son quatrième enfant. En 1938, le couple Narwa, leurs fille et beau-fils, Marguerite et Pierre Dajez, Juifs d’Europe Centrale installés à Paris, firent l’acquisition d’une vieille ferme aux Pleux, hameau proche de Rebais. Ils venaient y passer les fins de semaine et les vacances et tous les voisins les connaissaient. A la promulgation des lois anti-juives, ils vinrent s’y réfugier sans se faire recenser comme Juifs. Tout au long de l’Occupation, la ferme devint un lieu de refuge pour leurs proches et abrita jusqu’à vingt personnes dont sept enfants.
En 1942, durant la période des rafles, deux gendarmes du chef-lieu, dont Léopold Gaillard, firent irruption dans la propriété pour dresser un rapport d’identité des locataires, provoquant ainsi une grande panique en particulier parmi les irréguliers qui prirent la fuite. Après un interrogatoire et une longue discussion, Gaillard dressa un rapport taisant la qualité de Juifs des propriétaires et les cas d’illégalité constatés, malgré les risques encourus en cas de contrôle renouvelé et la présence du second gendarme apparemment moins coopérant. Les dangers étaient d’autant plus grands qu’à huit kilomètres de la ferme, à Coulommiers, stationnaient des troupes allemandes et les soldats allaient fréquemment se ravitailler chez les fermiers.
Par la suite, Léopold Gaillard prit les réfugiés sous sa protection. Il leur fournit des pièces d’identité de Français « aryens » et des cartes d’alimentation auxquelles ils n’avaient pas droit puisque non recensés. Parfois, il apportait même du beurre aux enfants. Il déploya toute cette activité clandestine généralement en pleine nuit, tout en accomplissant des missions de renseignement et de liaison pour la Résistance, dans le cadre du Front de Libération National. Les survivants ont souligné aussi la complicité de l’entourage pour les protéger.
Le 5 août 2001, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Léopold Gaillard le titre de Juste parmi les Nations. » » » »
Le 20 mai 2025 à 17 heures 30, s’est déroulé la cérémonie de remise des prix aux EG de la 444ème promotion. Après la partie protocolaire de remise des diplômes aux dix premiers par le général Di Méo, commandant l’Ecole, le président de l’UNPRG 03MM après son propos sur l’UNPRG, a remis à l’élève gendarme, Waty Hugo, major de sa promotion la plaquette d’honneur UNPRG, aux 10 premiers classés, l’abonnement d’un an gratuit du journal numérique La Voix du gendarme avec les remerciements du directeur de la Voix du Gendarme.
A adressé ses félicitations à l’ensemble de la 11ème compagnie sortante, promotion « Adjudant Gaillard » en leur souhaitant bonne adaptation dans leur affectation respective .
Bernard Deligny
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