Remise d’une médaille militaire – UD 19
REMISE D’UNE MEDAILLE MILITAIRE.
Lors de la cérémonie militaire de sortie de la promotion « Major Toustou, diverses décorations ont été remises à des gendarmes.
La médaille militaire est une décoration militaire française, instituée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte destinée aux militaires du rang, aux sous-officiers, et à titre
Exceptionnel, aux officiers généraux et maréchaux de France. Elle est décernée par le président de la République sur proposition du ministre des Armées, dans les conditions prévues par le Code de la Légion d’honneur, de la médaille militaire et de l’ordre national du Mérite. Il s’agit de la troisième décoration dans l’ordre de préséance après la légion d’honneur et l’ordre de la Libération.
Le Général d’Armées Manuel Josse commandant des Forces Aériennes de la gendarmerie nationale, remet la médaille militaire.
Le major Fabrice Quenet effectue son service militaire en qualité de gendarme auxiliaire de novembre 1990 à novembre 1992, deux années au cours desquelles il sert au peloton d’autoroute de Vierzon. Il intègre l’école des sous-officiers de gendarmerie de Châtellerault le 05 janvier 1993, puis rejoint la même année l’escadron de gendarmerie mobile 33/7 de Vouziers dans les Ardennes où il sert pendant près de 7 années. C’est en 2000 qu’il décide de faire ses premières armes en gendarmerie départementale en rejoignant la brigade territoriale d’Espalion dans l’Aveyron. En 2011, il reçoit une première affectation en qualité de formateur à l’école de gendarmerie de Tulle, puis en 2016, il est muté à l’école de gendarmerie de Dijon pour sa création, et en tant que commandant de peloton. Après un retour de 3 années en unité opérationnelle au commandement de la brigade de Bédarieux dans l’Hérault, le 1er septembre 2024, il rejoint à nouveau l’école de gendarmerie de Tulle en qualité d’adjoint au commandant de la 9ième compagnie d’instruction. Le major Quenet s’est vu attribué la médaille de la défense nationale échelon or (2006), ainsi que la médaille de protection militaire du territoire agrafe Trident (2024). Il a été récompensé par 12 lettres de félicitations au cours de sa carrière, dont une par le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale en 2008 pour le recueil de renseignements pertinents et précis ayant permis l’arrestation de deux terroristes de l’ETA soupçonnés d’avoir tué deux gardes civils à Capbreton dans les Landes.
La médaille de la Défense nationale est une décoration militaire française. Elle a été créée par Charles Hernu, ministre de la défense et fils de gendarme, par un décret du 21 avril 1982. Elle récompense les services particulièrement honorables rendus par les militaires d’active ou de réserve pour leur participation aux activités opérationnelles ou de préparation opérationnelle des armées et les interventions au profit des populations. La médaille de la défense nationale comporte trois échelons, or, argent et bronze, ainsi que des agrafes en fonction de l’unité du militaire
Le général de brigade Christophe Brochier commandant de l’école gendarmerie de tulle remet la médaille de la défense nationale.
Le Maréchal des logis-chef Raphael CAILLAUD, au nom du Ministre des Armées, nous vous décernons la médaille d’or de la Défense nationale
La médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement est une distinction française récompensant toute personne qui, au péril de sa vie, se porte au secours d’une ou plusieurs personnes en danger de mort : l’élève gendarme alors, Gendarme adjoint volontaire de la brigade territoriale autonome de Saint-Orens-de-Gameville en Haute-Garonne particulièrement dynamique et efficace qui, le 04 mars 2024, intervient sur la commune de Labège à la suite de l’effondrement du tablier d’un pont en construction sur une partie du chantier de la future ligne C du métro de Toulouse. Réactif, a immédiatement alerté les secours et le CORG, puis a porté les premiers soins aux trois ouvriers blessés, malgré la dangerosité du site et les risques d’effondrement. Par son action et son sang-froid, a permis le bon déroulé des secours, le maintien de l’ordre sur le site et la préservation des traces et indices contribuant ainsi à éviter que le bilan des blessés ne s’alourdisse. A fait preuve, en la circonstance, de très belles qualités professionnelles qui font honneur à la gendarmerie nationale
Le Général d’Armées Manuel Josse commandant des Forces Aériennes de la gendarmerie nationale, remet la médaille.
« Élève-gendarme Thomas URCULLU, au nom du Ministre de l’Intérieur, nous vous
décernons la médaille pour acte de courage et de dévouement »
Retranstranscripsion de la biographie du major Toustou Jean Elie Louis.
Jean Élie Louis TOUSTOU, surnommé l’Aigle des Pyrénées, est né le 4 mars 1929 à Berriac, dans l’Aude. Homme de devoir et de courage, il a consacré sa vie au service de la France, tant dans les armes que dans la gendarmerie nationale. Après avoir accompli son service militaire dans la défense aérienne en tant que soldat de première classe, il est admis en gendarmerie le 11 mai 1951. Promu gendarme en décembre de la même année, il entame une brillante carrière jalonnée de responsabilités croissantes et d’affectations variées. Il débute au centre d’instruction d’Aubagne avant d’intégrer l’escadron de la garde républicaine 3/5 à Narbonne, puis la 3e légion de marche de la garde républicaine en Indochine à partir de mars 1953. À son retour, il est affecté successivement à l’escadron de gendarmerie mobile 5/5 de Saint-Gaudens, à la section d’hélicoptères de Toulouse, puis à celle de Tarbes. Son expertise et son engagement le conduisent à gravir les échelons de la hiérarchie : maréchal des logis-chef en 1960, adjudant en 1969, adjudant-chef en 1973, et enfin major en 1982, avec un échelon exceptionnel obtenu en 1983. Il met un terme à sa carrière militaire le 5 mars 1984, prenant une retraite bien méritée à Montredon (Aude), après plus de trois décennies au service de la nation. Jean TOUSTOU s’est illustré non seulement par sa rigueur professionnelle, mais aussi par son héroïsme. Totalisant six mille heures de vol d’abord au cours d’opérations en Algérie puis, notamment, en haute montagne. Au cours de sa carrière, il a sauvé la vie de plus de 1 300 personnes, un chiffre qui témoigne de son dévouement exceptionnel. Il a été décoré de nombreuses distinctions honorifiques :
- Médaille militaire (1963)
- Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1975)
- Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent
- Médaille de l’aéronautique
- Médaille coloniale
- Médailles d’or, de vermeil, d’argent (1re et 2e classe), et de bronze pour actes de courage et de dévouement
Jean Élie Louis TOUSTOU s’est éteint le 8 septembre 2013 à Carcassonne, à l’âge de 84 ans, laissant derrière lui l’image d’un homme juste, intrépide et profondément humain.
L’UNPRG de la Corrèze souhaite un très bon début de carrière à tous ces jeunes gendarmes.
Jean Even
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