Maître chien dans le Morbihan : un binôme au service de la sécurité – UD 56

Dans le Morbihan, au sein du PSIG de la Gendarmerie, un gendarme exerce un métier singulier et passionnant : maître‑chien. Aux côtés de son compagnon à quatre pattes, il forme un binôme indissociable, engagé quotidiennement au service de la population.

Affecté dans une unité cynophile départementale, ce sous-officier intervient sur l’ensemble du territoire morbihannais, de Vannes à Lorient, en passant par les campagnes, les ports, les forêts ou encore les axes routiers. Sa mission : mettre les capacités exceptionnelles de son chien au service des enquêtes, des recherches et de la sécurité publique.

Une formation exigeante à Gramat

Avant de rejoindre sa spécialité, ce gendarme a suivi une formation intensive au Centre national d’instruction cynophile de la Gendarmerie (CNICG) de Gramat (Lot). Pendant plusieurs semaines, il a appris à créer une relation de confiance avec son chien, à maîtriser les techniques de pistage.

Le choix du chien n’est jamais anodin. Sélectionné pour son flair, sa stabilité et sa motivation, il devient le partenaire exclusif de son maître tout au long de sa carrière opérationnelle. Le lien qui se crée entre eux repose sur la complicité, le respect mutuel et une parfaite connaissance réciproque.

Des missions variées sur le terrain morbihannais

Sur le terrain, ce maître‑chien intervient à la demande des unités du département. Il peut être engagé pour :

• La recherche d’une personne disparue, qu’il s’agisse d’un randonneur en forêt, d’un senior désorienté ou d’un suicide présumé.
• L’appui à une perquisition ou à une opération de sécurisation menée par les brigades territoriales ou la brigade de recherches.

Chaque mission mobilise les qualités spécifiques du chien, spécialisé piste-défense en particulier les recherches de personnes.

Un engagement quotidien et durable

Au‑delà des interventions, ce maître consacre chaque jour du temps à l’entraînement, aux soins et au bien‑être de son chien. Il veille à maintenir ses compétences au plus haut niveau tout en respectant son équilibre physique et émotionnel. Cette attention quotidienne renforce le lien unique qui les unit.

Lorsque vient le moment de la retraite pour son compagnon, souvent après sept à huit ans de service, le maître choisit très souvent de l’adopter. Ce prolongement naturel de leur relation témoigne de la profonde affection qui lie ces deux partenaires.

Le visage humain de la cynotechnie

Dans un département à la fois rural, littoral et urbain comme le Morbihan, le maître‑chien incarne une gendarmerie de proximité et de réactivité, capable d’intervenir dans des situations complexes grâce à la complémentarité homme-animal.

Ce métier exigeant repose sur la confiance, la patience, la discrétion et un haut niveau de technicité. À chaque intervention, le binôme démontre que la fidélité et la coopération peuvent faire la différence, notamment dans les affaires sensibles ou les situations d’urgence.

Conclusion

Dans l’ombre des grandes unités, le maître‑chien du Morbihan poursuit son engagement sans relâche, avec pour seul objectif : protéger, rechercher, sécuriser, au service des autres. Il incarne, au quotidien, la devise partagée par tous les spécialistes cynophiles de la Gendarmerie :

« Toi et moi pour eux ».

crédit photo: gendarmerie Morbihan 

Jean-François Stephan 

Président unprg ud 56