Baptême de la brigade de proximité de Saint-Fargeau – UD 89

Le 13 septembre 2014, la commune de Saint-Fargeau honorait en enfant du pays devenu Gendarme en baptisant la rue menant à la brigade de Gendarmerie du nom : Maxime Moscardini, puis le 28 janvier 2017, la 457ème promotion de l’École de gendarmerie de Chaumont (52) choisissait le nom de ce Garde comme nom de promotion :  « Promotion Grade Moscardini », à cette occasion une cérémonie se déroulait dans la commune.

C’est tout naturellement sous l’impulsion du capitaine (r) Daniel Dufour, président du comité d’Auxerre du Souvenir Français qu’était organisé, 8 ans après, le lundi 15 septembre dernier, le baptême de la brigade de proximité (BP) de Saint-Fargeau.

C’est en présence de la famille du Garde Maxime Moscardini, qu’Hugo Le Floch, directeur de cabinet du Préfet de l’Yonne, entouré des autorités civiles et militaires de l’arrondissement d’Auxerre et du colonel Nicolas Nanni, commandant le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne (GGD89), a dévoilé la plaque commémorative au nom du Garde Maxime Moscardini.

Les honneurs militaires ont été rendus par le drapeau du GGD89 et un détachement de la BP de Saint-Fargeau aux ordres de la cheffe d’escadron Flore Denhaut, commandant la compagnie de gendarmerie (CGD) d’Auxerre.

Pour l’occasion les personnels de l’Active de la CGD d’Auxerre, les retraités de l’Arme, épouses, veuves et amis ainsi que l’ensemble des associations patriotiques du département et leur porte-drapeau, les sapeurs-pompiers de Saint-Fargeau, ont été conviés à ce moment de « Devoir de Mémoire ».

L’UNPRG de l’Yonne par la présence de ses adhérents, en particulier Jacques Beaudoir, s’est associée à ce moment émotionnel tout particulièrement ressenti par la famille du Garde Maxime Moscardini.

Jean-Louis Reynaert, chargé de la communication de l’UD89.

 

Biographie du garde Maxime Moscardini

Né le 18 juillet 1926 à Marcilly-le-Hayer (10), Maxime Moscardini a grandi à Saint-Fargeau où son père était Gendarme. À 18 ans, en juin 1944, il s’engage dans la résistance et rejoint le maquis de Treigny et devient membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de l’Yonne. Il participe à la libération de Tonnerre et d’Auxerre avant de se porter volontaire pour servir dans un régime d’infanterie. Démobilisé en 1946, il rentre en 1947 au Centre d’instruction de la garde républicaine de Saint-Germain-en-Laye (78). A l’issue de son instruction, le Garde Maxime Moscardini est affecté à la 2ème Légion de Marche de la garde républicaine en Indochine.

Le 21 août 1949 à Giong Trôm (Viêt Nam anciennement Cochinchine), chef d’un groupe pris dans une très violente embuscade du Viêt Minh en se portant en renfort de camarades déjà accrochés, le Garde Maxime Moscardini prend la place d’un de ses hommes tombé au champ d’honneur pour riposter au fusil-mitrailleur. Encerclé par un ennemi particulièrement supérieur en nombre, le sous-officier défend longuement sa position sous un déluge de feu avant d’être mortellement atteint.

Déjà cité au combat en 1948, il reçoit la Médaille militaire et la Croix de guerre Théâtres d’opérations extérieurs (TOE) avec palme de bronze à titre posthume. Il avait 23 ans.

Source : https://gendarmeriehommage.blogspot.com/1970/01/maxime-moscardini-21-aout-1949.html

 

 

 


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Categories