La Loi de finances pour 2006 a modifié le code des pensions militaires d’invalidité de manière à remplacer le mot “veuve” par “conjoint survivant”. Ainsi les veufs, auparavant exclu du bénéficie, peuvent désormais bénéficier de la pension de la PMI.
L’examen des droits à pension de réversion dépend de l’une des conditions suivantes :
- Militaire titulaire d’une PMI d’un taux au moins égal à 60%
- Décès consécutif à une invalidité contractée en service et imputable à celui-ci.
Au décès d’un(e) pensionné(e), le comptable du trésor, à réception du courrier d’avis, adresse un dossier de demande de pension de réversion de la PMI – complété, ledit dossier est transmis au Ministère du budget à Nantes au même titre que la demande de réversion de la pension de retraite.
L’octroi d’une réversion de PMI apporte des avantages liés à la pension :
- En matière de fiscalité, la réversion d’une PMI est affranchie de l’impôt sur le revenu (bénéfice d’une demi-part supplémentaire et possibilité d’être exonéré de la taxe d’habitation),
- En matière d’allocations sociales, l’allocataire peut prétendre à l’allocation aux vieux travailleurs salariés, à la spéciale vieillesse ou supplémentaire suivant sa situation et ses ressources
En outre, les veuves et veufs sont tous ressortissants de l’ONAC et peuvent prétendre à l’aide morale et matérielle de l’établissement départemental (prêts d’honneur, de secours, maison de repos ou de retraite, participation aux frais d’aide ménagère, etc.).
Il nous importe d’être à l’écoute de nos adhérents et principalement de nos veuves, trop peu informées du vivant de l’allocataire et qui, par méconnaissance, ne postulent pas au bénéfice de la réversion de la PMI.