« Les Jardins de Metz » -12, Rue de l’Ardèche 57070 METZ
roland.gautier@cegetel.net
06.27.00.57.62
« Les Jardins de Metz » -12, Rue de l’Ardèche 57070 METZ
roland.gautier@cegetel.net
06.27.00.57.62
Créé à la Révolution le département de la Moselle, avec chef lieu à Metz, tient son nom de la rivière éponyme, un affluent du Rhin né dans le massif Vosgien.
Délimité à l’ouest et au sud par le département de la Meurthe et Moselle, à l’est par le Bas-Rhin, le département est délimité au nord par le Grand Duché de Luxembourg et par le Lande de Sarre de la République Fédérale d’Allemagne.
Ces frontières ont souvent changé au cours de son existence et le département a connu des périodes extrêmement mouvementées entre 1870 et 1945, période durant laquelle les mosellans ont changé quatre fois de nationalité.
Suite à la défaite de 1870 les deux départements Alsaciens et la Moselle, annexés de droit à l’Allemagne en vertu du Traité de Francfort, forment dès lors le Reichsland Elsaß Lothringen.
Près de 160 000 personnes optent alors pour la nationalité française. A l’issue du délai légal d’émigration, beaucoup de jeunes tentent la fuite pour échapper au service militaire dans l’armée allemande, rendu obligatoire en 1872.
Germanisé, le territoire devient une vitrine de l’Empire de Guillaume II et du régime bismarkien. Alors que le nord du département s’industrialise le bassin minier se renforce dans l’est en concentrant plusieurs concessions minières (ce qui était impossible dans le droit Français)
Dans le même temps, Metz, ville de tradition française depuis le Moyen Age est modernisée par l’Empereur et transformée en une importante ville de garnison. Les fortifications qui avaient fait d’elle une place forte frontière sont modernisées et renforcées faisant de Metz, et son corps d’armée, une pierre angulaire dans la puissance militaire de l’Allemagne. Bitche, Dieuze, Forbach, Morhange, Phalsbourg, Saint-Avold, Sarreguemines, Sarrebourg, Thionville deviennent d’importantes villes de garnison
Dès l’entrée en guerre la langue Française est totalement interdite. 380 000 Alsaciens et Mosellans sont incorporés dans les troupes allemandes ; la plupart sont envoyés sur le front russe. Leurs tombes, aujourd’hui entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, et les monuments aux morts du département ne portent que l’inscription lapidaire « À nos morts », en lieu et place du traditionnel « Morts pour la France ».
Le Traité de Versailles du 28 Juin 1919 réintègre l’Alsace et la Moselle dans la souveraineté française. Les noms patronymiques et les noms des localités, des rues etc…sont à nouveau francisés, mais les Mosellans et les Alsaciens doivent demander leur réintégration dans la nationalité française.
A la veille de la Seconde Guerre mondiale la compagnie de la Moselle, qui fait partie de la légion d’Alsace et de Lorraine dont le chef lieu est à Strasbourg, aligne un effectif de 8 officiers, 429 chefs de brigade et gendarmes –
Neuf compagnies et escadrons de la Garde Républicaine mobile couvrent le département. Transformées en unités motocyclistes les compagnies frontières, créées à partir de 1935, constituent un élément clé de la ligne Maginot dont elles portent les signes distinctifs. (Cf : http://garde.rep.mobile.57.free.fr/
Le premier septembre 1939, 300 000 personnes des localités situées entre la frontière et l’avant de la ligne Maginot sont évacuées vers l’intérieur. Dès l’Armistice le département est annexé de fait par les nazis et forme alors,avec le Land de Sarre et le Palatinat, le Gau Westmark administré par Joseph Bürckel qui a ordre de germaniser les mosellans en 10 ans. Au cours de l’été 1940, 200 000 évacués reviendront en Moselle mais novembre 1940, 100 000 mosellans non germanisables sont expulsés vers la zone libre.
Fin Août 1942 les jeunes Mosellans restés ou retournés au pays sont soumis à l’incorporation de force dans les armées allemandes et comme leurs ainés envoyés sur le front Est.
Libéré en mars 1945, le département cruellement dévasté est un des plus sinistrés de France et dix ans après la guerre la reconstruction n’était toujours pas terminée.
Le département de la Moselle est aujourd’hui le plus peuplé de Lorraine. Il conserve de nombreuses traces de son passé militaire et industriel. Le régime concordataire de 1802 ainsi que le droit local, hérité quant à lui de la première annexion, touchant plus spécialement la réglementation professionnelle, la législation en matière de sécurité sociale, ainsi que certains domaines comme la chasse, les associations, les religions, etc., été conservé depuis 1919 car estimé plus favorable aux habitants.
Historique
A sa création le 21 avril 1974, l’association portait le nom de Union Nationale du Personnel en Retraite de la Gendarmerie et de la Garde Républicaine.
Créé au Relais du Parc, 73 rue de Pont à Mousson à Montigny-lès-Metz, à l’issue de l’assemblée générale constitutive, le Cercle de la Moselle a été inscrit au Registre des Associations du Tribunal d’Instance de Metz le 24 mai 1974 sous le volume XLVI n°29.
Présidents d’honneur le général (CR) Robert GERMAIN et le Colonel (ER) PETIT Clément , le Cercle était alors présidé par Charles Hombourger .
Le Comité de direction se composait de Joseph SOSE Président adjoint, Louis ALBERTUS Président adjoint, André HUCK, Secrétaire général, Honoré LAMBERT Secrétaire adjoint, Lucien LEYDER Trésorier général, Maurice COPIN Trésorier adjoint, Marcel BAGAGE Porte-drapeau.
Assesseurs : Mme GODAR, Marie, née ROHR, Mme LAMOUREUX Huguette, née RODHAIN, Julien LOMBARD, Maurice JACQUES, Emile LENGAGNE, Robert CHASSIN, Marcel BOULY, Marcel RICOLLEAU, Joseph HOFFMANN
Présidents successifs :
– HOMBOURGER Charles, 1974/1978,
– MOINE René, 1978/1986,
– GERARD André , 1986/1988,
– BERINGUE Edouard, 1988/1980,
– BARTHELEMY Emile, 1980 au 20/10/2001,
– SANGLIER Fredy, 20/10/2001 à 2012.
– BOUCHUT André, 2012 à 2013.
Evénements marquants de la vie de l’UD 57
– 1976 – Organisation du Congrés National de l’UNPRG à Metz.
– 1988 – En juillet; le président en exercice André Gérard est subitement paralysé. Le secrétaire général, Bernard CABLE prend le relais sous le patronage d’Edouard BERINGUE 71 ans, vice-président, résidant à Thionville qui assure la présidence par intérim.
– 2000 – Organisation du XXX° Congrés National de l’UNPRG à Metz.
– 2011 – Décès du Trésorier général Gérald GROSJEAN.
– 2012 – Au décès de Fredy SANGLIER, la présidence de l’UD 57 est assurée temporairement par André BOUCHUT, président adjoint .
Lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 27 octobre 2013 la présidence est confiée à une Direction Collégiale avec à sa tête un représentant légal en la personne de Roland GAUTIER.
L’ organisation de l’UD 57
Avec à sa tête un représentant légal l’UD 57 est dirigée par une Direction Collégiale.
L’UD 57 est sectorisé chaque secteurs couvrant l’ensemble d’une compagnie du groupement de gendarmerie départementale de la Moselle.
Chaque secteur est dirigé par un président assisté par un ou plusieurs adjoints et un plusieurs porte-drapeaux. Le président de secteur à toute latitude pour organiser et animer à son niveau les réunions d’informations annuelles et autres activités conformes aux buts de l’UD 57.
Représentant légal – Secrétaire général – Président des secteurs de Metz, Boulay et Forbach Roland Gautier :
Trésorier : René Moser
Secteur de Château-Salins/ Sarrebourg : Georges Seyer
Secteur de Sarreguemines : René Moser
Secteur de Thionville : Serge Castellani.