17 rue Guillaume François Rouelle – 66000 PERPIGNAN
unprg.ud66@gmail.com
09.53.60.75.88 / 06.22.37.73.06
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L’UNPRG UD66, fondée le 22/07/1985 par Monsieur Paul BROSSARD de POLLESTRES 66, est inscrite au JO le 21/08/1985 et depuis enregistrée en préfecture des P.O sous le N° W662000728.
A la présidence de l’UNPRG UD66, se sont successivement succédés les présidents suivants :
– Monsieur Paul Brossard, fondateur de l’UNPRG UD66 (1985 à 1993),
– Monsieur Vincent Paparonne de Saint Jean Pla de Corts (1993 à 2006),
– Monsieur Lionel Migaud des Cluses (2006 à 2011),
– Monsieur Marcel Chevrier de Saint Laurent de la Salanque (2011 à 2019).
Messieurs Brossard et Paparonne sont malheureusement à ce jour décédés, quant à Messieurs Migaud et Chevrier, ils sont présidents honoraires de l’UD66.
A l’assemblée générale de Rivesaltes du 30/03/2019, Richard Cartoixa est élu Président de l’UD 66.
Outre son président, le bureau actuel de l’ UD 66 se compose des personnes suivantes :
Gilbert Lucas président adjoint
André Miso 1er vice-président
Marie Anne Foulquier 2e vice-présidente en charge des veuves
Armel Briand administrateur
Patrick Contreras secrétaire général adjoint
Alain Gonzalez trésorier général
Patrick Alexandre trésorier général adjoint
Lucien Roué administrateur et porte-drapeau,
Patrick Trogno administrateur
Joseph Piscitello administrateur
François Del Rio administrateur
Fabre Bernadette secrétaire général
Histoire et géographie du département des Pyrénées-Orientales (66).
Le département des Pyrénées-Orientales, est situé à l’extrémité sud de la France métropolitaine, délimité au Sud par les frontières hispano – andorranes, à l’est par la mer Méditerranée, et au nord par les départements de l’Aude et de l’Ariège. Son chef-lieu : Perpignan (110.000 h), est situé sur la même latitude que la ville de Bastia (Corse).
Il s’agit d’un département, où l’on trouve plusieurs types de configurations géographiques : une côte, une plaine, des hauts plateaux, des moyennes et hautes montagnes.
Dans notre département, où le soleil quasi permanent côtoie le vent « Tramontane », se trouve la plaine du Roussillon, où coulent ses trois fleuves : le Tech, la Têt et l’Agly, arrosant une terre très fertile, lieu idéal pour les cultures maraîchères et fruitières. Sur cette même plaine et ses côteaux qui la bordent, pousse une vigne millénaire à l’origine de ses célèbres vins du Roussillon que nous vous invitons à déguster avec modération, sans oublier son célèbre Muscat de Rivesaltes et autres vins doux naturels, tels que : Maury, Banyuls et Collioure.
La présence de la mer Méditerranée, procure à la plaine du Roussillon une douceur hivernale, d’où la primeur des cerises de Céret ainsi que la production ponctuelle d’agrumes. Le nord du département est délimité par la chaîne des Corbières (frontière naturelle avec le département de l’Aude), quant au sud, se trouve la chaîne orientale des Pyrénées qui plonge directement dans le bassin méditerranéen, créant une côte rocheuse. La zone montagneuse de ce département comporte des sommets culminant à presque 3000 mètres, tels que le Carlit, le Puigmal et son célèbre Massif du Canigou, (montagne sacrée des Catalans) qui domine et veille en permanence sur la plaine du Roussillon.
Rien de surprenant de savoir que plus de deux à trois mille retraités de la fonction publique, militaires et de la gendarmerie, ont choisi notre beau département des Pyrénées-Orientales pour villégiature.
C’est dans ces lieux qui semblent bénis des dieux, et plus précisément dans la vallée du Verdouble située entre les villages de Tautavel et Vingrau, que sont découvertes dans la grotte de l’Arago, les traces du plus vieil homme d’Europe ; ce qui laisse à penser que déjà en ces temps très lointains, nos ancêtres se plaisaient déjà dans nos contrées.
Plus tard, après le passage des ibères, les romains s’installent dans le Roussillon, où ils fondent en bordure de la rivière Têt ( proche de l’actuel Perpignan ), le site de Ruscino, qui donnera plus tard son nom à la plaine du Roussillon. Le site de Ruscino était traversé par la voie romaine « Domitia » reliant les villes romaines de Tarragone en Espagne, à Orange. C’est par cette même voie romaine que les troupes d’Hannibal et ses éléphants, franchirent le col du Perthus dans les Pyrénées, pour se rendre à Rome, y livrer bataille.
Plus tard, en l’an 800, du temps de Charlemagne et de sa descendance, notre département constituait l’une des nombreuses zones frontalières « tampons », pour la surveillance et la protection de l’empire, dite « Marche D’Espagne ». C’est à cette époque-là, qu’un petit seigneur de souche Wisigote, bâtit les fondations de la Catalogne. La légende dit qu’il se nommait Wifried ou plus communément connu sous le nom latinisé de Guifre el Pelot, (le velu) du fait de sa pilosité importante. Il naquit vers 850 dans le petit village de Ria, proche de la ville de Prades en vallée du Conflent, au piémont du massif Pyrénéen. En 878, il récupéra par les armes, le comté de Barcelone, injustement destitué à son père Sunifred seigneur d’Arria (Ria), jalousé et assassiné pour avoir reçu le comté de Barcelone après avoir repoussé une précédente invasion sarrasine en Roussillon (Bataille du Col de Terranera, entre Vinça et Ille sur Têt) et délivré ensuite la ville de Barcelone de son envahisseur Maure.
Guifre el Pelot est célèbre à deux titres :
Le premier : est d’être à l’origine de la dynastie des comtes catalans et rois d’Aragon et par leurs descendances, d’avoir donné des souverains à l’Espagne et à une grande partie de l’Europe.
Le second : est d’être à l’origine du blason de la Catalogne, à savoir : quatre barres rouges sur fond jaune (sang et or), l’un des plus anciens blasons héraldiques. En effet, la légende dit qu’en 870, le roi Charles II le Chauve (petit fils de Charlemagne) demanda à Guifre el Pelot de lui prêter main forte pour repousser une invasion normande en terres picardes, où notre comte catalan fut blessé sur le champ de bataille……. Pour le récompenser de sa bravoure guerrière, le roi décida d’attribuer un blason à Guifre el Pelot qui en était dépourvu ; c’est ainsi que le monarque plongea sa main dans la blessure ensanglantée de Guifre et traça de ses quatre doigts, quatre barres rouges sur un écu d’or. Voilà comment fut créé le blason (sang et or), si cher aux catalans, et que nous retrouvons par suite de mariages, d’alliances ou de souverainetés, sur les armoiries d’autres villes ou régions de France, d’Espagne, ou même d’Italie.
Au moyen âge, la Catalogne pris une importance grandissante en Méditerranée. Sa puissance s’étendait de Perpignan au nord, à Valence en Espagne au sud, occupant les îles des Baléares, de Sardaigne, de Sicile, de la moitié sud de l’Italie et du duché d’Athènes, sans compter les seigneuries de Montpellier et de Millau ainsi que de nombreux comptoirs commerciaux implantés sur le pourtour Méditerranéen.
N’oublions pas la Bataille navale de Lepante où en 1571 « la sainte ligue », fut victorieuse sur la flotte turque en Méditerranée. Nous y retrouvons une fois de plus les catalans et leurs galères qui ont participé à ce combat naval sous le commandement d’un amiral catalan : Lluis de Requecens.
Mais depuis 1492 la puissance de la Catalogne, déclina à la suite de la découverte des Amériques, où la priorité fut donnée par les « rois catholiques » à la Castille et à l’Andalousie, provinces espagnoles qui s’ouvraient sur ce nouveau monde.
L’unité de la Catalogne, fut maintenue jusque sous le règne de Louis XIV, où en 1659 par le « traité des Pyrénées », la paix franco – espagnole fut signée, mais l’Espagne dû céder le Roussillon à la France ; et il en fut ainsi jusqu’à nos jours où malgré les conflits frontaliers, les révoltes, les révolutions et les guerres de successions Espagnoles, plus rien n’y changera.
La Catalogne historique est à présent scindée en deux parties :
A présent, la seule unité des deux Catalognes est le catalan, une vieille langue latine, dite « Ibéro – romane » ou « gallo – roman méridional ». Cette langue qui est encore parlée couramment, est quasiment la même qui était parlée bien avant les langues Françaises et Espagnoles.
Aujourd’hui, la France et l’Espagne ne sont plus en conflit, et la Catalogne s’efforce de créer une nouvelle unité mais à présent culturelle et commerciale.
* * *
Touristes de passage en Catalogne, vous ne pouvez manquer de vous attarder sur les splendides vestiges des abbayes de Serrabonne, Saint Michel du Cuxa ou Saint Martin du Canigou, hauts lieux de l’art roman catalan ; ni sur les vestiges guerriers des fortifications élaborées par ou remaniées par Vauban, telles que : Mont-Louis, Prats de Mollo, Villefranche de Conflent, Salses, et enfin la citadelle de Perpignan.
Nous ne pouvons clôturer l’apologie de cette terre catalane, sans évoquer certains de ses enfants célèbres, tels que : Ramon LULL, philosophe du XIII° siècle ; Hyacinthe Rigaud, peintre de Louis XIV ; François Arago, physicien du XIX° siècle ; Salvador Dali et Joan Miro, peintres du XX° siècle ; Aristide Maillol, sculpteur du XX° siècle et Joseph Joffre, Maréchal de France .
La Catalogne, c’est aussi la richesse de son âme sportive. En effet, outre la prestigieuse équipe du foot du « BARCA » de BARCELONE, le département des Pyrénées-Orientales est quant à lui le berceau d’une multitude de clubs de rugby, dont deux figurent souvent en tête d’affiches des résultats nationaux et internationaux : l’U.S.A.P pour le rugby à XV et les Dragons Catalans pour le rugby à XIII.
Alors, soyez heureux de passer ces quelques jours sur cette bonne vieille terre catalane chargée d’histoire, d’esprit sportif et haut lieu du tourisme du fait de la diversité de ses monuments et la richesse de ses paysages. En effet, dans la même matinée, il vous sera possible de passer du niveau « zéro » sur ses plages chaudes et ensoleillées du littoral, aux pistes de ski ou aux sentiers de randonnées à plus de 2500 mètres d’altitude avec sa fraîcheur et ses panoramas de toutes beautés.
Enfin, soyez tranquilles, où que vous soyez en Roussillon, le massif du CANIGOU veille sur vous, et selon la devise catalane :
Sempre endavant, mai morirem (Toujours en avant, jamais nous ne mourrons !)