EDITO juin Réélection au congrès

Le Cap d’Agde, restera un bon cru parmi nos congrès de par l’accueil qui nous a été réservé mais aussi par la tenue des débats statutaires.

Je viens d’être réélu pour un cinquième mandat à la présidence de l’UNPRG et c’est une responsabilité qui m’honore.

Elle m’honore parce qu’elle me relie à l’histoire d’un mouvement, notre mouvement qui est né, il y a 72 ans. Le soutien massif que m’ont manifesté les administrateurs lors du vote (81%) traduit la confiance qu’ils placent en moi.

A ce propos, permettez-moi de rendre hommage à tous les présidents successifs de Jean COUSTEIX à Maurice CÔME qui ont œuvré inlassablement à faire de l’UNPRG, cette association majeure de la gendarmerie.

En m’élisant, les présidents et les administrateurs m’ont accordé la légitimité que certains auraient voulu me contester par des procédés  contraires à la déontologie de notre association. La sincérité de mes paroles sera claire quand j’aurai dit que, si je suis sensible à l’honneur qui m’a été fait, je l’ai été bien davantage à la profonde et délicate sympathie que m’ont témoignée tant de présidents.

Je sais et je n’oublie pas que je suis un président biannuel qui doit très régulièrement  vous rendre compte de l’activité nationale. Ce devoir de la parole est une responsabilité qui m’oblige.

Je me nourris de l’action. C’est ma personnalité et je ne veux pas m’en éloigner car, elle nourrira toujours ma présidence. Je refuse le discours nostalgique du « C’était mieux avant ». Notre mouvement est d’avenir et je crois aux valeurs qui fondent notre modèle qui doit encore se moderniser pour son efficacité et de nouvelles conquêtes. Avec vous tous, je veux contribuer à faire de l’UNPRG, une association moderne.

L’exigence de pédagogie sur ce que nous sommes, sur ce que nous faisons m’apparaît plus que jamais nécessaire. Nous devons faire connaître encore plus notre association aux actifs pour qu’ils savent ce qu’est l’UNPRG et ne pas la confondre avec une amicale du genre « thé dansant » ou autre.

Les parcours professionnels et de vie de nos cadets sont de plus en plus incertains, complexes et ambigus. Il n’y a plus de trajectoire directe et d’itinéraire tracé comme nous l’avons connu.

Les frontières de la famille bougent, les modes de vie changent, les aspirations sociales évoluent.

Sous la poussée du numérique et des innovations  technologiques, de nouvelles relations moins verticales émergent.  Si nous demeurons ouverts aux actifs, alors le champ du progrès est vaste pour l’UNPRG car notre capacité à tisser des liens et notre ancrage dans les territoires doivent nous permettre de poursuivre nos évolutions pour accroître notre visibilité et poursuivre les mutations.

Je terminerai en rendant hommage au Général d’Armée (2S) Roland Gilles, ancien DGGN, d’avoir accepté la présidence d’honneur de l’UNPRG et pour la motivation de son adhésion à l’UNPRG : « rendre aux gendarmes, ce que la gendarmerie m’a donné pendant 35 ans ». C’est par un standing ovation que les 200 congressistes ont salué cette déclaration. Nous avons toutes les raisons d’être fiers, au sein de l’UNPRG, que le général Gilles ait choisi notre association.

Je compte sur vous tous pour m’accompagner jusqu’en 2020. Je veux vous assurer de toute ma fidélité, de ma sincère amitié, de mon dévouement et de toute la force de mon engagement.

A bientôt sur vos territoires.

Henri MARTINEZ