Cérémonie de notre centenaire LACOLLE Henri – UD 87

30 juin 2022 : Remise de la médaille de l’UNPRG à Henri LACOLLE en résidence à l’EHPAD Marcel Faure à LIMOGES

Nous sommes réunis aujourd’hui, à l’EHPAD Marcel FAURE,  pour vous remettre  la médaille de l’Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie : UNPRG,

Cette médaille récompense votre engagement et votre fidélité à notre association, dont vous êtes devenus membre actif dès votre admission à la retraite en 1974. (48 ans)

Vous être le doyen de notre association qui s’honore de compter parmi ses membres deux autres centenaires.  (Deux adhérentes plus jeunes que vous d’une année : Mesdames Eliane BOYER et Marcelle DUPIN nées en 1921)

Vous êtes né sur la comme de SAVIGNE dans la VIENNE en 1920.

Cette longue vie, de plus d’un siècle, vous a permis de traverser tant d’époques.

Non seulement vous avez vécu la seconde guerre mondiale, la libération de la France de la botte nazie ; mais vous avez également assisté à la naissance de la télévision, du réfrigérateur, de la machine à laver le linge, et tant d’autres encore…

Aujourd’hui, je voudrais faire un grand bond en arrière pour retracer les principales étapes de votre carrière militaire.

Votre engagement au service de la patrie et de vos concitoyens débute à l’aube de la seconde guerre mondiale.

Engagé volontaire dès le 17 Août 1939, à l’âge de 19 ans,  affecté au 6ème régiment de cuirassiers, vous prenez part à la lutte contre l’envahisseur.

Après l’arrêt des hostilités, vous restez mobilisé au sein de votre régiment, alors en garnison à Limoges,  où vous approfondissez votre formation militaire.

Les connaissances acquises, vos qualités de meneur d’hommes, vous valent d’être promu Caporal en 1940, Brigadier-chef en avril  1941. Et, un mois plus tard, vous êtes nommé dans le corps des sous-officiers avec le grade de maréchal des logis.

Après la dissolution de l’armée d’armistice, vous rejoignez les rangs de la résistance pour mener la lutte contre l’occupant.

En 1944, vous participez activement à la bataille pour la libération de notre  pays, en combattant  dans les rangs des Forces Françaises de l’Intérieur – FFI – qui rassemblent les principaux groupements de résistance.

Après la dissolution des organes de commandement des FFI le 28/08/1944,  vous êtes intégré dans l’armée régulière, affecté au 63ème régiment d’infanterie avec le grade de sergent-chef.

La guerre terminée, vous orientez votre carrière vers la Gendarmerie.

Tandis que votre jeune frère, lui, fera le choix de rester dans l’armée où il terminera sa carrière au grade de Colonel.

Elève gendarme en 1946 – Gendarme titulaire en 1947

Votre première affectation vous conduit outre-rhin  à la  2ème légion de gendarmerie d’occupation en Allemagne.

Vient ensuite l’extrême orient, c’est-à-dire la guerre d’Indochine. Vous participez aux opérations militaires avec votre unité : la première légion de marche de garde républicaine en garnison à la base militaire de Saigon.

De retour sur le sol métropolitain en 1949,  vous servez dans la gendarmerie départementale.

  • De 1949 à 1968, affecté à la 4ème légion de gendarmerie, vous servez à la brigade puis à la compagnie de BOURGANEUF dans la creuse.
    Je profite de l’occasion qui m’est donnée, pour évoquer un fait marquant, qui révèle que vous savez su agir avec promptitude lorsque l’évènement
    Ce jour-là, vous  portez secours à votre commandant de compagnie victime d’un AVC. Et vous prenez immédiatement la bonne décision en le transportant en véhicule à l’hôpital de limoges où il sera sauvé ;
     
  • 1968 : Vous rejoignez votre dernière affectation : au Commandement de la Circonscription Régionale de Gendarmerie du Limousin –CCRG – au service des matériels, caserne des Tuilière ;
    C’est là, à la caserne des Tuilières, aujourd’hui caserne Commandant JOUAN, que nos routes se sont croisées :
    De 1970 à 1973, j’étais affecté à l’escadron 1/13 de GM en résidence dans cette caserne ;
     
  • 1974 : Vous faites valoir vos droits à la retraite.

Vos états de services vous valent de nombreuses distinctions.

  • 2 lettres de félicitations
  • 6 témoignages de satisfaction
  • Croix du combattant volontaire 39/45
  • Médaille commémorative de la guerre 39/45 avec barrette libération
  • Médaille coloniale avec barrette Extrême Orient
  • Ordre du mérite militaire, avec la croix de chevalier
  • Médaille Militaire en 1957

Après cette séquence souvenir d’une vie professionnelle bien remplie,

Je vous adresse mes plus sincères et plus chaleureuses félicitions pour cette nouvelle médaille.

Georges LAURENT
UNPRG-UD 87

 

 

 


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