BULLETIN D’INFORMATIONS N°2/2018

 

Les informations qui figurent ci-après n’ont aucun caractère réglementaire ou contractuel et ne sauraient fonder des droits ou engager la responsabilité de notre association. Pour toute situation qui le nécessitera chacun se réfèrera aux textes traitant du sujet qui l’intéresse

AIDE ET SECOURS

Pour l’année 2018 nous avons reçu 07 demandes de secours. Toutes ont été accordées pour un montant global de 5550 euros, UD 82, 79, 15, 64(2), 26 et 44.

Le fonds de solidarité a également été sollicité à 4 reprises (cela concerne en réalité 26 adhérents des UD 34, 64 et 11). Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le département de l’Aude mi-octobre occasionnant plusieurs victimes et des dégâts matériels très importants, 24 adhérents de ce département ont été concernés. Tous ont reçu une aide du fonds de solidarité. Pour l’ensemble des dossiers une somme de 25500 euros a été attribuée.

Si les adhérents de l’UNPRG, dans les moments de difficultés, peuvent compter sur le soutien de l’UNPRG, démontrant ainsi que la solidarité n’est pas un vain mot pour notre association, la catastrophe de l’Aude a fortement impacté la réserve du fonds de solidarité. Je pense que vous le savez (sinon je vous invite à consulter le mémento du président, rubrique sociale, pièce n°3), la réserve d’argent, servant à couvrir ces aides, ne peut provenir que du fonds de solidarité. C’est la raison pour laquelle vous avez reçu un appel de cotisation spécifique le 8 novembre 2018. Ceci nous permettra de continuer notre action dans ce domaine particulier, en cas de besoin.

Je pense également qu’il est important que les présidents d’UD concernés lors d’une catastrophe importante, recensent assez rapidement l’ensemble des adhérents sinistrés afin de pouvoir nous transmettre la liste complète et en une seul fois.

CHANGEMENT AU 1er JANVIER 2019

IMPOTS SUR LE REVENU :

Au 1er janvier 2019 le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu sera mis en application, avec si ce n’est de l’inquiétude, beaucoup d’interrogations pour un grand nombre d’entre nous.

TIMBRE :

Après déjà une augmentation importante en début de cette année les timbres-poste vont augmenter d’environ 10 % au 1er janvier 2019

INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES :

A partir du 1er janvier 2019 vous pourrez vous inscrire sur les listes électorales après le 31 décembre de l’année précédente. Vous pourrez le faire jusqu’au 31 mars 2019 pour les élections européennes qui auront lieu le 26 mai prochain (La suppression de la date limite du 31 décembre fait suite à la loi n° 2016-1048).

POLE DES RETRAITES

Depuis le mois de juillet, le pôle s’est réuni à deux reprises. Au mois de septembre dans les locaux de l’UNRP à PARIS. Au cours de celle-ci un bilan des réunions au Ministère des finances et avec Mme LEBRET, collaboratrice de M. DELEVOYE a été fait. En ce qui concerne cette dernière, un nouveau rendez-vous devait avoir lieu fin juin. La demande que nous lui avons adressée est restée sans réponse à ce jour.

En ce qui concerne l’évolution annoncée en début d’année concernant la CSG, à ce jour, là également, aucun nouvel élément.

Par contre, une grande partie de la réunion a été consacrée à l’annonce faite par le 1er Ministre le 26 août indiquant qu’il n’y aurait pas de revalorisation des retraites pour 2018, qu’il y en aurait une de 0,3% au 1er janvier 2019 et la même l’année suivante. Ceci a été jugé inacceptable. A l’unanimité, nous avons décidé de participer aux manifestations des retraités prévues le 18 octobre 2018 sur l’ensemble du territoire national. Pour Paris il a également été décidé que cela se ferait derrière une bannière « POLE DES RETRAITES ». Un courrier à destination des adhérents et de la presse a été diffusé à l’ensemble des adhérents

Le 18 octobre les associations du pôle se sont retrouvées à la manifestation de PARIS. Il en a été de même en province. Il faut reconnaitre que le nombre de retraités présents ne reflétait pas le mécontentement exprimé. De plus le compte-rendu des médias, dans leur ensemble, était assez « discret ».

La seconde réunion a eu lieu le 19 novembre au bureau de la FNOM à PARIS. Le premier point traité a été le résultat des manifestations du 18 octobre, avec un bilan très mitigé . Ensuite nous avons parlé de l’avenir des complémentaires santé, avec la fin du reste à charge pour les assurés des prothèses dentaires et auditives et des optiques. La conclusion est qu’au final cela ne devrait pas changer grand-chose pour les assurés sociaux. En effet, il est question de mettre les complémentaires à contribution. Il est bien évident que celles-ci mettront leurs adhérents à contribution.

La question du pouvoir d’achat était également à l’ordre du jour, et il est indéniable qu’avec toute les mesures prises, le pouvoir d’achat, notamment des retraités, va baisser. Ce qui est dramatique pour les petites retraites (en particulier des veuves).

Il a également été prévu de relancer le cabinet de M. DELEVOYE afin d’obtenir enfin un nouveau-rendez-vous.

La persévérance paie puisque nous avons reçu début décembre une réponse de Madame LEBRET. Elle doit nous recevoir le 08 janvier 2019.

SANTE

Le dossier médical partagé (DMP), qu’est-ce que c’est ?

C’est un carnet de santé numérique qui conserve et sécurise vos informations de santé : traitements, résultats d’examens, allergies…

Il vous permet de les partager avec les professionnels de santé de votre choix qui en ont besoin pour vous soigner. Il est gratuit et confidentiel, le Dossier Médical Partagé (DMP) est l’équivalent digital de votre carnet de santé classique

Quels sont les avantages du DMP ?

Le DMP possède plusieurs atouts. Il doit permettre un meilleur suivi de votre santé et une meilleure coordination des différents professionnels de santé que vous rencontrez.

Le DMP contient vos antécédents médicaux, mentionne les interventions chirurgicales subies, les examens médicaux effectués et les traitements suivis. Il peut faire état d’allergies ou de réactions spécifiques à un traitement, et permet de suivre l’état de vos vaccinations.

Grâce au DMP, les examens prescrits en double ou les incompatibilités de traitements devraient être évités.

Par ailleurs, il vous libère de l’archivage de tous vos examens sanguins, radiologiques, compte rendus  médicaux et vos données de remboursement de l’Assurance Maladie seront consultables dans ce dossier.

En cas d’urgence, l’accès rapide à votre dossier médical peut permettre de vous sauver la vie. Tout est désormais stocké en ligne.

Où se rendre pour créer son DMP ?

-Chez votre pharmacien , – Auprès d’un conseiller de l’assurance maladie et notamment de la CNMSS, à l’accueil du siège à TOULON, ou des antennes de BORDEAUX, BREST, LYON METZ et PARIS,

– Lors d’une consultation à l’hôpital,

– En ligne sur le site www.dmp.fr (ATTENTION ce service n’est pas encore disponible pour tous les régimes. La liste figure sur le site.

. Dans tous les cas, n’oubliez pas votre carte Vitale, indispensable pour la création du DMP.
De même, pensez à demander vos codes d’accès dès l’ouverture de votre DMP*.

* En cas de perte de vos données d’identification, et pour des raisons de sécurité, vous pouvez faire une demande en remplissant le formulaire de demande d’intervention  

 La création d’un DMP ne peut avoir lieu qu’avec votre consentement. Cet accord ne nécessite pas de signer un document papier. On dit alors qu’il est dématérialisé, il est enregistré dans votre DMP.

Qui peut y avoir accès ?

A part vous, seuls les professionnels de santé autorisés (votre médecin traitant, infirmier, pharmacien) peuvent le consulter. Les informations contenues dans votre DMP sont personnelles et confidentielles. Elles relèvent du secret professionnel .
Les données confidentielles contenues dans votre DMP sont stockées sur des serveurs hautement sécurisés retenus par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Seul votre médecin traitant peut accéder à l’ensemble des informations contenues dans votre DMP, même celles rendues inaccessibles à votre demande.

Vous pouvez consulter à tout moment votre DMP depuis un ordinateur connecté à Internet  sur le site dmp.fr ou via votre application mobile disponible sur Ios ou Android .
Il suffit de vous munir de votre identifiant et de votre mot de passe, remis à l’ouverture de votre dossier médical partagé.

Vous pouvez également voir qui a eu accès à votre dossier et les documents ou informations qui y ont été ajoutés.

Pour plus d’informations générales sur le DMP, rendez-vous sur le site www.dmp.fr
ou par téléphone à DMP Info Service au 0 810 33 11 33 (0.06 €/min + prix d’un appel local).

Ces renseignements ont été recueillis sur le site de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale Militaire et sur celui de l’Assurance Maladie

BREVES

CONTACTER L’ADMINISTRATION :

Contacter l’Administration par téléphone ne sera plus surtaxé avant la fin du quinquennat. Actuellement, joindre les impôts ou l’Assurance maladie coûte entre 6 et 15 centimes d’euros la minute.

De nombreux numéros de services administratifs sont payants. C’est le cas du « 3939 » pour obtenir des renseignements sur les démarches administratives à accomplir, facturé 0,15 € la minute en plus du prix de la communication. Pour joindre l’Assurance maladie en passant par le 3646, l’assuré débourse 0,6 €/min en plus de l’appel.

Afin de rendre les services publics plus accessibles, la loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance précise qu’à partir du 1er janvier 2021, les administrations de l’État et les autorités chargées d’une mission de service public administratif y compris les organismes de sécurité sociale ne pourront plus mettre à disposition des particuliers des numéros de téléphone surtaxés.

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, vient de confirmer cette date à Marc Le Fur, député des Côtes d’Armor qui interrogeait le gouvernement par le biais d’une question écrite.

Un premier pas sera fait pour les appels vers le 0811 368 368, numéro mis en place pour s’informer sur le prélèvement à la source, qui sera facturé au tarif d’une communication locale, dès 2019. D’ici là, ils sont facturés 0,6€/ min. à l’appelant.

INTOXICATION AU MANOXYDE DE CARBONE :

Maux de têtes, fatigue, nausées… Attention, il s’agit peut-être des premiers signes d’intoxication au monoxyde de carbone. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant qui peut être mortel en moins d’une heure. Chaque année, ce gaz toxique est responsable d’une centaine de décès en France. .

Des appareils de chauffage mal entretenus et une mauvaise aération des locaux peuvent provoquer ce type d’intoxication. La présence de ce gaz résulte en effet d’une combustion incomplète, et ce, quel que soit le combustible utilisé (gaz naturel, bois, charbon, fuel, butane, propane, essence ou pétrole…) pour la production de chaleur ou de lumière.

Afin de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, il est nécessaire d’adopter les bons gestes :

– faire vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié dans votre résidence principale, et secondaire le cas échéant ;

– aérer les locaux au moins 10 minutes par jour ;

– maintenir vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air ;

-respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant : ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu ; placer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments ; ne jamais utiliser, pour se chauffer ou cuisiner en intérieur, des appareils non destinés à cet usage

: brasero, barbecue…

En cas de suspicion d’intoxication :

– aérer immédiatement ;

– arrêter si possible les appareils à combustion ;

– évacuer les lieux sans attendre ;

-appeler les secours en composant le 15 (Samu), le 18 (pompiers), le 112 (numéro d’urgence européen) ou encore le 114 (pour les personnes malentendantes).

La prise en charge des personnes intoxiquées doit intervenir rapidement, dès les premiers symptômes, et peut nécessiter une hospitalisation.

DONS AUX ASSOCIATIONS :

Certains s’interrogent sur les dons qu’ils effectuaient aux associations avec le prélèvement à la source. Il n’y a pas de changement, la réduction d’impôt pour les dons aux associations reconnues d’intérêt général est maintenue. Il faudra continuer à le mentionner sur la déclaration d’impôt

VEHICULE :

Vitres teintées : Qui apprécie s’il y a infraction ? C’est l’agent verbalisateur qui apprécie si les vitres teintées d’un véhicule sont suffisamment transparentes et conformes à la réglementation. C’est ce que rappelle une décision de la Cour de cassation du 13 novembre 2018

PAIEMENT EN ESPECE :

Un commerçant ne peut pas refuser un paiement en espèce avec des billets ou des pièces en euros qui ont cours légal en France. Cela signifie qu’il doit obligatoirement être accepté comme moyen de paiement. Les refuser est puni d’une amende maximale de 150 €. Quand vous réglez en liquide, vous êtes tenu, en principe, de faire l’appoint. Un commerçant peut ne pas prendre vos billets s’il n’a pas suffisamment de monnaie. De manière générale, aucun frais supplémentaire ne doit vous être imposé lors d’un règlement en espèces.

Il y a cependant des exceptions

Les commerçants peuvent refuser les pièces et les billets qui leur semblent faux ou sont en mauvais état. Par exemple, des billets déchirés et recollés avec du Scotch. Vous pouvez alors éventuellement les échanger à la Banque de France. Un commerçant peut refuser aussi un paiement composé de plus de 50 pièces (le Trésor public doit l’accepter).

Ils sont parfois plafonnés

Le paiement en espèces est plafonné dans les cas suivants.

– 300 € : règlement aux guichets du Trésor public.

– 1 000 € : paiement à un professionnel par un particulier ayant son domicile fiscal en France.

– 1 500 € : paiement des salaires (au-delà, l’employeur doit régler par chèque barré ou par virement à un compte bancaire).

– 3 000 € : paiement effectué ou reçu par un notaire pour le règlement d’un acte authentique donnant lieu à publicité foncière. Par exemple, l’achat d’une maison.

– 15 000 € : paiement à un professionnel par un particulier ayant son domicile fiscal hors de France.

Ces plafonds ne s’appliquent pas aux paiements entre 2 particuliers (pour l’achat d’une voiture, par exemple), ni à ceux qui n’ont pas d’autre moyen de paiement ou de compte de dépôt.

INTERNET

DEMARCHES ADMINISTRATIVES :

Si vous faites vos démarches administratives sur internet ATTENTION aux faux sites.

Le Centre européen des consommateurs a reçu plusieurs réclamations visant de faux sites administratifs qui proposent d’effectuer, moyennant rémunération, certaines démarches en lieu et place des demandeurs Ces sites n’hésitent pas à tromper le consommateur en prenant l’apparence de sites officiels : reproduction à l’identique de la charte graphique du site, usage des couleurs bleu-blanc-rouge, référence à des ministères, référencement en tête des moteurs de recherche.

Certains sites vont plus loin que le simple paiement du service. Les consommateurs doivent rester attentifs et vérifier qu’ils n’ont pas été abonnés, à leur insu, à un service dont ils n’ont pas besoin.

Pour éviter toute confusion, vérifier l’adresse internet (URL) de l’administration française sur laquelle vous souhaitez vous connecter. Elle doit invariablement se terminer par « gouv.fr et jamais par gouv.org ou gouv.com »

DEMANDE DE RANCON :

Vous venez de lancer sur votre ordinateur, votre tablette ou encore votre smartphone un programme malveillant ? Et votre appareil est maintenant bloqué à cause d’un rançongiciel (ransomware) qui vous réclame de l’argent pour retrouver un usage normal de votre appareil ? Que faire ?

En cas de blocage de votre ordinateur, tablette ou smartphone à cause d’un rançongiciel , il vous est demandé de fournir une certaine somme d’argent en échange de la clé de déchiffrement qui devrait permettre de restaurer les fichiers rendus inaccessibles

Vous devez :

– D’abord signaler le chantage dont vous êtes victime en ligne sur le site www.internet-signalement.gouv.fr   – Porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie.

Ensuite consulter le site www.nomoreransom.org , véritable interface entre les victimes et les fournisseurs d’outils et de solutions pour le déblocage et/ou le déchiffrement de vos fichiers bloqués.

Pour éviter cela, avant tout problème, pensez à protéger vos appareils :

– Installer un antivirus et ses mises à jour ;

– Mettre en place un logiciel anti-spam ;

– Nettoyer régulièrement votre appareil de ses fichiers temporaires.

Avec mes meilleurs vœux pour la nouvelle année

Claude MARCHAL
Président de la commission sociale

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