Esog Châteaulin : sortie de la 97 ème promotion d’ élèves-gendarmes UD 29
Le jeudi 11 juillet 2019, L’Unprg 29 et ses porte-drapeaux était présente à sortie de la 97 ème promotion d’élèves de la gendarmerie qui a choisi pour parrain le gendarme Emmanuel Jaffré. 116 élèves ont terminé brillamment leurs huit mois de formation pour recevoir leurs galons de sous-officiers.
Les élèves ont choisi comme défi social de soutenir, par un chèque de 2 168 €, les Bleuets de France, ces jeunes recrues qui partaient au combat lors de la Première Guerre mondiale, association qui soutient les blessés et les veuves de guerre.
Le major de promotion, l’élève gendarme Julien Soldana, a choisi comme affectation la gendarmerie mobile pour la zone de défense et de sécurité de Paris. Le deuxième est Benjamin Lemière, qui rejoindra la gendarmerie départementale de Provence – Côte d’Azur. Le troisième, Johann Zonca, a choisi la gendarmerie mobile pour la zone de défense et de sécurité Sud. La première élève gendarme féminin est Julie Gontier, sixième au classement Elle a choisi de rejoindre la gendarmerie mobile pour le secteur Sud-Ouest.
Emmanuel Jaffré, parrain de la 97 ème promotion
Né le 14 mai 1900 à Saint-Thuriau (Morbihan), mort des suites de tortures le 1er septembre 1944 à Sarzeau (Morbihan) ; gendarme ; résistant ; FFI.
Il intégra la gendarmerie en tant qu’élève gendarme le 20 mai 1923, puis fut affecté successivement à la 4e Légion, à la 3e Légion puis à la 11e Légion de gendarmerie le 10 juillet 1928. Admis dans le corps des sous-officiers le 1er avril 1929, il fut affecté le 1er septembre 1941 à la brigade de Sarzeau (Morbihan), Membre du réseau Action, recruté par le Commandant Maurice ’’ Yodi ’’ Guillaudot, chef du réseau et de la Compagnie du Morbihan, il participa notamment à l’élaboration de l’important rapport dit du « Panier de cerises » (cartographie des positions militaires allemandes du Morbihan). Il effectua régulièrement des transports d’armes destinées à l’Armée secrète. Le 31 mai 1944, Emmanuel Jaffré fut arrêté à la brigade de Sarzeau (Morbihan) dans le cadre d’un vaste coup de filet mené par la police allemande contre les responsables de l’Armée secrète. Incarcéré à la prison de Rennes, Emmanuel Jaffré fut libéré par les troupes américaines le 4 août 1944.Très affaibli par sa détention et les sévices subis, il fut hospitalisé dans la clinique Saint-Vincent, puis ramené à son domicile en Sarzeau, où il est décédé le 1er septembre 1944.
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