Centenaire de madame Marguerite Le Menn.

L’UNPRG 29, vient de rendre hommage à l’une des siennes, Marguerite Le Menn. Une veuve de gendarme qui a fêté son centenaire le 30 mai. Titulaire du Brevet élémentaire à l’âge de 16 ans, Marie-Jeanne pour l’état-civil,  dite Marguerite, le prénom de sa maman, à qui le diplôme national, rare à l’époque, ouvrait les plus larges perspectives, tombait amoureuse de Louis, un jeune garde mobile originaire d’Hanvec, non loin de Châteaulin, dans le Finistère, alors que le militaire  servait à  l’escadron de Saint-Nazaire. Le mariage eut lieu 2 ans plus tard, peu avant la guerre de 1939. La Garde Mobile ayant été dissoute pendant l’occupation Allemande qui suivit, Louis fut affecté dans le Finistère sud, à la brigade bigoudène et côtière du Guilvinec. Une affectation qui ne lui convenait pas et qu’il quittait dès la Libération pour réintégrer la Mobile. Direction l’Allemagne pour 2 ans d’occupation, avant de revenir  en Bretagne à l’escadron de Saint-Brieuc. Après de nombreux déplacements dont 8, de 6 à 8 mois en Algérie, Louis prit sa retraite à l’âge de 53 ans en 1962. Alors que Marguerite aspirait à demeurer dans le chef lieu départemental  des Cotes d’Armor, le couple se retira à Cléden-Cap-Sizun, d’où était native Marguerite. Un penn-ty  judicieusement agrandi et équipé de tout le confort moderne proche de la mer et de la Pointe du Raz, un lieu remarquable que Louis affectionnait, les y  attendait en effet. Marguerite et Louis eurent 2 enfants aujourd’hui prématurément disparus.  Deux petits-enfants la chérissent et veillent sur leur aïeule qui consent, fort heureusement,  à se faire aider journellement par les services sociaux de la commune.
François Marzin, responsable du secteur UNPRG de l’arrondissement de Quimper qu’accompagnait René Le Pape, délégué de la zone donc de Marguerite

Jean-Paul PAGE

Président UD29

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