L’ESSOR, NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS !

L’ESSOR,

NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS !

2019, l’année où l’UNPRG et L’ESSOR ont mis fin à un partenariat vieux de 73 ans. Oui, déjà cinq années que le magazine « La Voix du Gendarme » est reconnu comme notre organe officiel d’expression. Je ne souhaite pas revenir sur les tenants et aboutissants de ces deux décisions, mais je tiens à rappeler qu’elles ont été actées par les administrateurs nationaux et qu’elles sont statutairement opposables à tous nos ressortissants.

Certes, chacun reste libre de s’abonner à l’Essor, et je ne me permettrais pas de contester ce droit. Ce que je souhaite, c’est que nos adhérents fassent preuve d’un peu plus « d’honnêteté associative », en s’abonnant à « La Voix du Gendarme » et en ne donnant des informations et sujets d’articles qu’à cette seule revue.

Pour ma part, comme la majorité des administrateurs nationaux, par souci d’honnêteté intellectuelle, dans la droite ligne du vote du conseil d’administration national (CAN), j’ai résilié mon abonnement à l’Essor. Décision qui, personnellement, a été d’autant plus facile à prendre, eu égard aux propos désobligeants tenus à l’époque par le directeur de ce journal, vis-à-vis de l’UNPRG et des retraités.

C’est pourquoi, quand certains de nos adhérents attirent mon attention sur trois articles parus dans l’Essor, relatifs à la candidature de deux postulants à la présidence nationale puis à l’élection du président national et enfin, à un éventuel rapprochement entre la FNRG et l’UNPRG, je me pose la question ; l’Essor est-il soudainement devenu un nostalgique de l’UNPRG ?

Pour ce qui est des articles relatant l’élection du président national, même en respectant la liberté d’expression, le fait de présenter les deux candidats, sans leur accord, en faisant de fallacieux commentaires sur une hypothétique ambition politique, est pour moi une ingérence inadmissible à laquelle je ne peux que répondre : de quoi je me mêle ?

Il en est de même quand ce journal se permet d’évoquer, dans un article anonyme, une éventuelle fusion, entre la FNRG et l’UNPRG. Même, s’il est vrai que ce sujet a fait l’objet d’une étude, je puis vous assurer qu’il n’est plus à l’ordre du jour. Toutefois, je tiens à rassurer tous nos adhérents, depuis l’élection d’André SAAD à la tête de la FNRG, tous les échanges que nous avons sont cordiaux, emprunts de courtoisie et de solidarité associative.

A ceux qui se complaisent à faire un parallèle entre la FNRG et l’UNPRG et s’inquiètent de la genèse de chacune, je veux bien admettre qu’elles soient sœurs, issues du même berceau, mais je puis vous assurer qu’à l’heure actuelle, il n’est pas envisagé de fédérer deux entités, structurellement bien différentes. Aucune démarche ne sera entreprise en ce sens, sans un accord collégial du CAN et des présidents départementaux.

Dans l’immédiat, il m’importe peu de savoir laquelle des deux associations a été créée la première ; comme il m’importe peu de savoir si l’une ou l’autre est issue d’une scission ! Pour ma part, et là, je sais qu’André me rejoint sur ce point, les administrateurs FNRG et UNPRG honorent tous leurs prédécesseurs qui ont fait de nos associations ce qu’elles sont aujourd’hui et les remercient pour ce bel héritage. Nous partageons tous la même fibre associative et avons pour seule ambition ; soutenir et défendre les intérêts de ceux qui nous font confiance ; nos adhérents. Comme le disait Paul VERLAINE ; tout le reste est littérature !

GONFROY Daniel
Président